« J’étais à Méron cette nuit… »

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Un témoin raconte :

« J’ai été miraculeusement sauvé, j’étais là une minute avant que cela ne se produise.

Je suis venu dans le chemin de la direction opposée, tout à coup j’ai vu qu’il y avait une charge inhabituelle, quelque chose comme un « sunami » de gens, soudainement des cris ont commencé, quelque chose de fou.

Avec l’aide du Ciel, instinctivement, j’ai fait un demi-tour et j’ai fui.

En quelques minutes, j’ai réalisé qu’un désastre ARN (incident multi-blessés) s’était produit ici.

 

Personne n’a compris que quelque chose s’était passé, nous avons crié au chef de la police qui était vraiment proche, lui disant qu’une catastrophe s’est produite à l’entrée. Il leur a fallu un certain temps avant qu’ils commencent à appeler les forces auxquels se sont ajoutés de plus en plus de médecins, de policiers et de pompiers.

Je n’avais toujours pas compris l’ampleur du terrible désastre, mais alors, même si je n’appartiens à aucune association caritative d’un genre ou d’un autre, j’ai donné un coup de main et commencé à aider à évacuer les nombreux blessés et morts qui étaient sur le terrain.

La scène était très difficile à regarder mais le cerveau fonctionnait sans réfléchir, aidant simplement et sortant le plus possible de victimes de cet enfer.

Ensuite, j’ai commencé à ressentir des difficultés avec ce que j’avais vu et ce que j’avais vécu. Tout le monde a été invité à quitter le site, mais c’était très difficile pour moi de m’en séparer, il m’a fallu beaucoup de temps pour sortir de là et retourner vers la maison.

Le chaos, la ruée, les cris dans les haut-parleurs des personnes à la recherche des proches, l’effondrement des systèmes de police se sont fait sentir partout.

Je suis parti avec un sentiment très étrange, très difficile, très peu familier car vous venez à une réjouissance, à la joie, aux intensités qui vous remplissent, à remercier et à louer pour tout le bien dans la plus grande réjouissance du monde.

Vous ne pensez pas qu’une telle catastrophe de cette ampleur se produira.

Nous devons donc remercier pour tout le bien que l’Eternel a fait avec moi et ma famille.

Je souhaite aux blessés un prompt rétablissement.

Et aux familles des morts, je n’ai aucun moyen de vous réconforter, je n’ai rien à vous dire, que personne ne rencontre une telle épreuve.

Qu’il n’y ait que des bonnes nouvelles.

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