Le moment est bien choisi : les services archéologiques israéliens ont rendu public la découverte d’un papyrus ancien, datant de la période du 1er Temple (7e siècle avant l’ère actuelle en tout cas), sur lequel apparaît le mot « Yerouchalaïm », en hébreu bien entendu.
C’est le document extrabiblique le plus ancien comportant ce nom.
Peut-être ce document peut-il intéresser certains organismes internationaux qui remettent en doute la présence juive dans le pays, de nos jours ?
Le papyrus a été conservé dans l’une des cavernes du désert de Judée, avant d’en être prise par des pilleurs de pièces archéologiques, puis récupérée par les services de police spécialisés en la matière.
La pièce en question est tout à fait civile : il s’agit d’une attestation de transport d’argent ou de marchandise en provenance d’une agglomération du nom de Na’arta, connue par ailleurs (Yehochoua’/Josué 16,7). La destination était donc la ville de Jérusalem, qui, selon ces archéologues, était déjà alors un centre important dans la vie juive.
Mais en fait, ce document est également une première (ou plutôt une seconde, mais c’est tout) : on n’a trouvé jusqu’à présent qu’un seul autre texte datant de cette période, consistant en un papyrus d’alors ! Ceci prouve le potentiel des cavernes de Judée et de Samarie, côté désert, dans le domaine archéologique, malheureusement pillé systématiquement par des personnes qui les vendent après cela sur le marché d’antiquité, amenant des pièces uniques au monde à disparaître définitivement.