Jérusalem : Donald Trump contre le monde entier (GUY MILLIÈRE)

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US President Donald Trump prays at the Westren Wall, Judaism's holiest prayer site in the Old City of Jerusalem on May 22, 2017

Au moment où j’écris cet article, Donald Trump n’a pas encore pris de décision concernant la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale d’Israël par les Etats-Unis, et concernant le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem.

Le coeur et la vision du monde de Donald Trump sont à la bonne place

La décision sera prise sous peu. Elle le sera peut-être quand cet article sera publié. Comme l’a dit John Bolton voici peu, le coeur et la vision du monde de Donald Trump sont à la bonne place. Il a contre lui le Département d’Etat et le deep State (Etat profond), des membres de sa propre administration, quasiment tous les médias américains, et, bien sûr, la gauche américaine, l’Union Européenne, et l’ensemble de crapules appelées dirigeants “palestiniens”.

Il n’a pour lui que le gouvernement israélien, que la gauche israélienne attaque sans cesse et souvent de manière vicieuse, copiant la façon dont la gauche américaine attaque Trump, et les vrais amis d’Israël dans le monde, ce qui fait, hélas, assez peu de gens. S’il décide de différer à nouveau sa décision, ce sera tout a fait excusable, mais ce sera un mauvais signe. S’il prend la décision qu’il envisage de prendre, ce sera une décision noble et grande, mais ce sera Trump contre le monde entier. Dans les deux cas, tout montre d’ores et déjà que nous vivons une époque effroyable.

Dans le premier cas, cela ne remettra pas en cause la stratégie de Trump visant à endiguer la Corée du nord et l’Iran, à envisager une paix régionale au Proche-Orient, basée sur la révolution en cours en Arabie Saoudite, mais cela constituera une concession aux ennemis de cette stratégie. Dans le second cas, ce sera un redoublement du déferlement planétaire anti-Trump.

Le redressement voulu par Donald Trump est très difficile à mener à bien, car Donald Trump a presque constamment contre lui le monde entier ou presque. Il y a de l’héroïsme chez lui. Il y a, pour lui, le soutien de l’Amérique profonde que les crétins de gauche méprisent et qui constitue pourtant ce qui reste de ce par quoi les Etats-Unis sont devenus la puissance de la liberté.

Ce n’est pas la première fois dans l’histoire récente du monde qu’un homme d’Etat a contre lui le monde entier ou presque.

En 1940, Winston Churchill était confronté à une situation où l’Europe avait plié sous les coups de l’armée du Troisième Reich et, pour l’essentiel, avait démissionné. Le pacte Hitler-Staline était en place. La Pologne était dépecée. Les Etats-Unis n’étaient pas entrés en guerre. Il était seul. Il a tenu le cap. S’il n’avait pas tenu le cap, Hitler aurait pu gagner la guerre, et avec lui, les puissances de l’axe.

En 1948, David Ben-Gourion a assumé la fondation d’Israël, sachant qu’il était seul lui aussi, et que le peuple d’Israël allait être confronté à une guerre d’extermination. Il a tenu le cap et a donné au peuple d’Israël le courage de résister et de vaincre, moins de cinq années après la shoah.

En 1980, la situation était moins dramatique, mais Ronald Reagan a dû redonner sa grandeur à l’Amérique, se donner les moyens de gagner la guerre froide, remettre sur les rails l’économie américaine après la délétère présidence Carter au terme de laquelle nombre de gens étaient prêts à enterrer les Etats-Unis.

Aujourd’hui, la situation mondiale est très préoccupante. La Corée du Nord représente un danger planétaire. La Chine a un régime fasciste aux ambitions démesurées (je reviendrai sur le sujet), l’Iran étend son hégémonie sur le Proche-Orient, l’Europe est en plein déclin et en pleine déchéance morale, prête à se prosterner devant les mollahs et à lécher les pieds de minables et abjects antisémites assoiffés de sang juif tels que Mahmoud Abbas, imprégnée de la mentalité qui a conduit le maréchal Pétain à Montoire.

Donald Trump a contre lui le monde entier ou presque. Il est, de fait, de la trempe des hommes qui marquent l’histoire.

Je reste certain que la révolution Trump se poursuivra et que le monde à la fin du premier mandat de Donald Trump sera très différent de ce qu’il est aujourd’hui.

L’arrière petit-fils de Pétain installé à l’Elysée a prétendu hier faire part de sa “préoccupation” concernant les décisions éventuelles de Donald Trump sur Jérusalem. Quand il n’est pas arrogant et cuistre, il est vil. Il va sans doute bientôt embrasser à nouveau le terroriste antisémite Mahmoud Abbas.

Il se rendra un peu plus tard à Téhéran pour embrasser d’autres antisémites.

Les Français ont fait un excellent choix et peuvent être fiers de leur président.

© Guy Millière pour Dreuz.info

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