Sur son blog hébergé par Le Monde, le professeur à Sciences Po rejoint les nombreux apologistes de la famille Tamimi qu’il insiste pour présenter comme non-violente.
Dans un texte intitulé « L’acharnement israélien à l’encontre des adolescents Tamimi », le professeur d’histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po, connu aussi comme « politologue », « arabisant » ou encore « islamologue », apporte son soutien à la famille Tamimi dont la fille Ahed, jeune activiste bien connue, a été arrêtée par Israël après avoir agressé des soldats dans l’espoir vain de les pousser à la bavure devant une caméra.
L’armée israélienne semble ne plus reculer devant rien pour briser la résistance, pourtant pacifique, de la famille Tamimi, au coeur de la Cisjordanie occupée.
Le thème de la « résistance pacifique » palestinienne est très répandu dans les médias. Il consiste à cacher autant que possible la violence et le terrorisme palestiniens puis, lorsque cela n’est pas possible, à les excuser en les présentant comme une réaction légitime à une « occupation » israélienne qui serait la source de tous les maux (d’où l’usage systématique du terme « Cisjordanie occupée » qui n’était pas utilisé lorsque la Jordanie, justement, occupa pendant 19 ans cette région qu’elle avait conquise de force en 1949; et l’omission généralisée de la mention des accords d’Oslo, qui déterminent toujours la répartition des rôles convenue entre Israël et l’Autorité palestinienne).
Jean-Pierre Filiu insiste lourdement sur la non-violence de la famille Tamimi :
L’acharnement actuel à l’encontre d’une famille de Cisjordanie, les Tamimi, est pourtant sans précédent dans l’énergie déployée par Israël pour humilier des partisans revendiqués de la non-violence, et ce en s’attaquant aux plus vulnérables d’entre eux, les adolescents.
Laissons Ahed Tamimi expliquer sa conception de la non-violence. Elle l’a fait dans une vidéo tournée par sa mère juste après l’altercation de décembre dernier.
(…) que ce soient des attaques au couteau, des opérations de martyrs (c’est à dire des attentats-suicides à la bombe), des jets de pierres, tout le monde doit agir pour que nous puissions ainsi nous unir et permettre de faire passer notre message comme il convient, et atteindre l’objectif qui est la libération de la Palestine, si Allah le veut
Les médias cachent systématiquement cette vidéo qui démolit complètement le narratif de la « non-violence ». InfoEquitable a démontré que BFMTV, comme d’autres organes de presse, le faisait en connaissance de cause.
Sur la base de cette vidéo, Ahed Tamimi est poursuivie par Israël non seulement pour avoir agressé des soldats, mais aussi pour incitation à la violence. C’est sa mère, Nariman, qui était derrière la caméra – ce qui explique qu’elle ait aussi été arrêtée.
Jean-Pierre Filiu rapporte l’incarcération de Nariman Tamimi. Et il se garde bien de dire que, sur Facebook, celle-ci promeut un type bien particulier de « résistance pacifique » qui consiste à connaître les points à viser avec un couteau pour porter des coups mortels. Une consigne appliquée scrupuleusement dimanche dernier sur un Israélien « poignardé à plusieurs reprises dans le torse » et décédé de ses blessures, à Jérusalem.
Il faut rappeler que plusieurs membres du clan Tamimi n’en sont pas restés aux mots, mais sont passés à l’acte, à l’image de la tante d’Ahed, Ahlam qui a supervisé un attentat qui fit 15 morts et 130 blessés dans une pizzeria fréquentée par la jeunesse juive de Jérusalem.
Ces gens sont aussi pacifistes que Jean-Pierre Filiu, militant de longue date pour la « cause palestinienne », est un historien sérieux. On se souvient qu’il a signé pour le groupe Zebda le texte d’un clip aux paroles mensongères dans lequel Israël était accusé d’opprimer et de tuer sans raison les habitants de Gaza, remarquable exemple de propagande pour inciter la jeunesse française fan du groupe toulousain mais ignorante des réalités du terrain à haïr Israël.
En hébergeant des textes comme ceux de M. Filiu, qui fait passer des gens profondément violents pour l’inverse de ce qu’ils sont, Le Monde complète sa collection de contributeurs qui utilisent les arguments les plus malhonnêtes contre Israël. Récemment, un autre historien, Zeev Sternhell, y entreprenait de « nazifier » ce pays bien qu’il en soit ressortissant ; et quelques temps auparavant, le quotidien laissait Richard Falk, fan antisémite de l’ayatollah Khomeiny, faire la promotion du boycott d’Israël.
Qui parlait d’acharnement, déjà ?
Il y a déjà plus de 35 ans beaucoup ne se servaient du MONDE qu’en guise de papier toilette. Pour ma part ce journal n’est plus rentré à la maison. Le terrorisme physique et le terrorisme intellectuel semblent se rejoindre et la confusion est totale. Si certains intellectuels dénomment ce terrorisme physique..,résistance alors comment dénommer le terrorisme intellectuel….dégénérescence. Des gens qui se gargarisent et se disent uniquement aux desformations des télés françaises ne sont pas des intellectuels mais des gens ignorants qui dès lors ne devraient pas enseigner. Car l’enseignement suppose des connaissances que ce monsieur n’a clairement pas.