L’ancien conseiller de Donald Trump pour le Proche-Orient, qui a pris une grande part dans l’élaboration du « Plan du siècle » a critiqué les voix qui se sont élevées parmi les dirigeants de Judée-Samarie contre ce plan. Il a estimé qu’il y avait une certaine dose d’ingratitude dans cette attitude après tout ce que le président Donald Trump a fait pour Israël depuis qu’il est au pouvoir. « Nous attaquer ainsi au lieu de reconnaître cela est pour le moins inapproprié » a-t-il dit avec diplomatie.
Jason Grenblatt a voulu rappeler que tous ceux qui ont travaillé sur ce plan ont toujours eu comme souci la sécurité d’Israël. Là où il a été moins convaincant, c’est lorsqu’il a dit ne pas comprendre les critiques concernant l’Etat ‘palestinien’ car selon lui, cet Etat ne représentera pas une menace pour Israël puisque le contrôle militaire restera israélien et qu’en cas d’échec de cet Etat, Israël pourra toujours revenir en arrière. Lorsque l’on voit l’intransigeance et la partialité de la communauté et des instances internationales envers Israël alors qu’il n’y a pas d’Etat ‘palestinien’, on imagine aisément quelle serait leur attitude si un tel Etat existait, membre à part entière de l’Onu, et qu’il entrerait en conflit avec l’Etat d’Israël.
Jason Greenblatt a conclu en proposant aux dirigeants des localités de Judée-Samarie de venir exprimer leurs craintes auprès de l’Administration américaine au lieu de critiquer dans les médias israéliens.
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