Des tests d’échantillons de sang prélevés sur des personnes d’avant le début de l’épidémie de corona révèlent que certains d’entre eux avaient déjà alors des anticorps. Les experts estiment : le corona s’est promené chez nous avant que nous ne le sachions…
Be’hadré ‘Harédim
Les mystères qui caractérisent le corona continuent de s’intensifier. Les scientifiques qui ont examiné des échantillons de sang prélevés sur 1000 personnes sans symptômes dans le cadre d’une étude de lutte contre le cancer, qui a eu lieu en septembre 2019 avant même que le corona ne soit découvert en Chine, ont été surpris de trouver des anticorps du corona dans 11% des échantillons de sang testés. Cela signifie que le corona était présent dans le pays bien avant que son existence ne soit connue, mais néanmoins aucun taux de morbidité et de mortalité particulièrement élevé n’a été enregistré à ce moment-là, laissant les scientifiques avec une incertitude croissante.
Une autre possibilité soulevée est que les anticorps du corona soient trouvés au hasard dans une partie de la population, que ce soit naturellement dans le cadre du système immunitaire, que ce soit à la suite de la grippe ou d’autres maladies virales qui ont provoqué le réveil du système immunitaire et la production d’anticorps également efficaces contre le corona.
Une telle situation pourrait peut-être expliquer le phénomène de plusieurs membres de la famille vivant dans un même appartement, certains infectés et d’autres non. Jusqu’à présent, les experts n’ont pas été en mesure d’expliquer ce genre de phénomènes, ils ont accordé la non-infection malgré l’exposition rapprochée, en ce que les vaisseaux sanguins d’un certain type sont moins susceptibles d’être infectés. Cependant, la nouvelle étude pourrait changer cette idée et expliquer pourquoi certains ne sont pas contagieux.
