En séance, la Knesset a adopté un projet de loi en deuxième et troisième lecture, qui permettra aux tribunaux d’empêcher l’entrée d’un citoyen en Israël et d’annuler sa citoyenneté sans sa présence s’il est soupçonné de terrorisme.
Avec cette loi, un terroriste, qu’il soit musulman, chrétien, athée, juif ou autre, peu importe sa religion, se verra déchoir de sa citoyenneté s’il venait à commettre un attentat terroriste – et si un juge le décide.
Un autre amendement visant à empêcher l’entrée en Israël de ceux qui demandent publiquement des boycotts contre Israël a été voté lundi en deuxième et troisième lecture.
Ce projet de loi a été adopté par 46 députés pour et 28 contre.
L’amendement à la loi sur l’entrée de l’Etat stipule qu’aucun visa ou permis de séjour de quelque nature que ce soit ne sera accordé à une personne qui n’est pas un citoyen ou un résident permanent en Israël, si lui ou l’organisation ou l’organisme pour lequel il travaille publie et/ou milite en faveur du boycott d’Israël.
Néanmoins, le ministre de l’Intérieur gardera le pouvoir d’accorder ces permis dans des circonstances spéciales.
« Au cours des dernières années, les appels au boycott israélien ont augmenté », indique le projet de loi. « Cet amendement vise à empêcher les personnes ou les représentants d’entreprises, d’associations ou d’organisations qui appellent publiquement à boycotter Israël de travailler activement au sein de l’Etat pour promouvoir leur agenda. »
L’opposition s’est opposé à l’initiative. La députée Tamar Zandberg (Meretz) a qualifié le projet de loi de « censure à la liberté de dissidence. »
Son collègue arabe de la Liste Unie a également dénoncé cet amendement.
En séance plénière, la Knesset a également adopté un projet de loi en deuxième et troisième lecture, qui permettra aux tribunaux d’empêcher l’entrée d’un citoyen en Israël et d’annuler sa citoyenneté sans sa présence s’il est soupçonné de terrorisme.
Par Greg Sulin – avec YnetNews – JSSNews