Le Sparrow
Depuis, elle a réussi à lever 95 millions de dollars (environ 84 millions d’euros), dont 1/3 émane de Morris Khan, un milliardaire israélien d’origine sud-africaine. Cet argent lui a permis de construire le “Sparrow » (le ‘moineau’), une sonde lunaire poids plume (seulement 585 kg), équipée avec des caméras, des capteurs magnétiques et des dispositifs lui permettant de renvoyer des données sur Terre.
Au mois de juillet, SpaceIL a annoncé que le Sparrow allait être embarqué dans le lanceur Falcon 9 de Space X, qui devrait s’élancer de Cap Canaveral en décembre prochain. Après son largage, l’engin pourrait atteindre la Lune le 13 février 2019.
Des ellipses toujours plus larges
« Dès qu’il sera dégagé du lancement de la fusée, le vaisseau spatial commencera à orbiter autour de la terre en suivant des ellipses toujours plus larges, ce qui lui fera finalement parcourir une distance totale de 9 millions de km. Ce parcours long et complexe a été choisi parce qu’il permettra de réaliser ce voyage vers la Lune avec une consommation de carburant minimale”, explique l’Organisation. Au terme de ce parcours, Sparrow alunira de façon autonome, et cet atterrissage ne devrait pas prendre plus de 15 minutes, pendant lesquelles le vaisseau réalisera des clichés et des vidéos qui seront envoyés à une salle de contrôle d’Israël Aerospace industries. Une fois sur la Lune, il prendra des mesures du champ magnétique de la Lune pour le compte de l’Institut des Sciences Weizmann de l’Université de Californie à Los Angeles.
Après la réalisation de sa mission, il demeurera sur la Lune, brandissant le drapeau de l’État d’Israël. “SpaceIL espère que la prochaine génération d’ingénieurs de scientifique sera capable de le ramener sur Terre”.
Les barèmes de Spaceflight Industries, la société en charge de l’organisation du vol de la fusée, suggèrent que le lancement de Sparrow pourrait coûter environ 20 millions d’euros.
Source fr.express.live