Israël envisage l’expulsion de travailleurs humanitaires suite au récent conflit avec le Hamas
Depuis les événements tragiques du 7 octobre impliquant le Hamas, Israël se retrouve confronté à une situation délicate concernant le statut des travailleurs humanitaires présents sur son territoire. Le ministère des Affaires sociales, chargé de recommander au ministère de l’Intérieur la prolongation des visas de ces travailleurs, n’a émis aucune recommandation depuis cette date, mettant ainsi en péril la présence de dizaines de ces acteurs clés de l’assistance humanitaire en Israël.
Selon les informations rapportées par le journaliste de Galei Tzahal, Yanir Cozin, des travailleurs humanitaires, y compris ceux de l’UNRWA, pourraient bientôt être expulsés du pays si cette situation perdure. En effet, le ministère des Affaires sociales a le pouvoir de recommander l’octroi de visas aux travailleurs humanitaires opérant en Judée-Samarie et à Gaza, ainsi qu’à ceux résidant en Israël.
Cependant, depuis les événements du 7 octobre, le ministère de la Protection sociale affirme ne pas avoir les moyens nécessaires pour examiner en profondeur les demandes de visa, invoquant des considérations sécuritaires et diplomatiques. Cette impasse a conduit le ministre du Bien-être, Yaakov Mergui, à envisager de transférer cette responsabilité à un autre ministère, tel que celui de la Défense ou des Affaires étrangères.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires sociales a déclaré que « les visas de travail et de volontariat en Israël sont accordés par l’autorité de la population et de l’immigration suite à la recommandation du ministère des Affaires sociales ». Face à la complexité de la situation sécuritaire découlant des récents événements, il a été décidé de collaborer avec d’autres ministères pour trouver une solution à ce problème pressant.
Cette situation soulève des questions quant à l’avenir des opérations humanitaires en Israël et dans les territoires voisins. Il semblerait également que bon nombre de ces travailleurs, soient ouvertement pros palestiniens ou pro Hamas et que pour certain d’entre eux, ils aient participé aux massacres du 7 octobre. Ils n’ont donc plus de raison de rester en Israël.
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