En Israël, start-up nation, ils rêvent d’une Bretagne start-up région

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Hervé Kermarrec, président de l’Union des entreprises d’Ille-et-Vilaine, lors d’une cérémonie à l’ambassade de France en Israël.. | OUEST-FRANCE

Israël inspire une importante délégation de 185 entrepreneurs bretons. Qui espèrent aussi convaincre les Israéliens de faire du business avec eux.

À la tête d’une délégation de 185 patrons bretons, la plus importante délégation de chefs d’entreprise français jamais accueillie en Israël, Hervé Kermarrec ne cache pas son admiration pour ses hôtes. La start-up nation du Proche-Orient inspire le président de l’Union des entreprises d’Ille-et-Vilaine… pour la Bretagne.

Depuis l’installation à Pleumeur-Bodou d’un radôme de transmissions satellitaires transatlantiques et de l’invention du minitel à Rennes, la Bretagne a continué « de se projeter dans les activités de révolution numérique. Et si Israël est une start-up nation, nous avons tout, nous, pour devenir une start-up région » , estime le patron du Medef bretillien.

« Chasser en meute »

Si Hervé Kermarrec rêve d’une silicone valley bretonne comme il existe une silicone valley proche-orientale, il juge aussi qu’Israël donne des pistes de développement nouveau à l’économie agro-alimentaire bretonne. « Compte tenu de ses ressources naturelles et des exigences posées par sa situation géopolitique, Israël a répondu par une innovation permanente aux défis de son existence au quotidien, faisant verdir le désert par une agriculture productive originale, économe en tout et notamment en eau. Voilà qui doit interpeller les Bretons. »

Il est donc venu se nourrir et « percer des savoir-faire » . Mais le patron du Medef bretillien est aussi venu convaincre les Israéliens de faire du business avec la Bretagne. Et il n’a pas hésité pour cela, « pour chasser en meute dans l’intérêt de notre territoire » , à mobiliser des élus : Emmanuel Couet, président de Rennes métropole, les sénateurs Jean-Louis Tourenne et Sylvie Robert, sont du voyage.

« Engager des liens forts avec le patronat israélien »

« Les Israéliens nous disent très vite que nous sommes la vieille Europe. Cela doit nous pousser à réagir. L’un des buts essentiels de ce voyage est d’engager des liens forts avec le patronat israélien et de lui adresser le message d’un patronat breton volontaire, innovant, curieux et humble. Nous avons notre place dans le nouveau monde qui émerge et nous devons savoir la prendre » , déclare Hervé Kermarrec

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