Des oncologues israéliens ont trouvé un moyen de détecter chez les patients le risque accru de développer l’un des types de cancer les plus dangereux, le cancer du rein, cinq ans avant le diagnostic clinique.
Les spécialistes du Beth Israel Deaconess Medical Cente, un centre hospitalier universitaire lié à la Harvard Medical School aux États-Unis, ont appris comment prédire l’apparition d’un cancer du rein jusqu’à cinq ans avant le diagnostic.
L’équipe de chercheurs a démontré qu’une molécule appelée KIM-1, une protéine présente dans le sang de certains patients atteints de carcinome rénal, était présente à des niveaux élevés au moment du diagnostic.
Cette molécule peut être détectée à l’avance à l’aide d’un test sanguin, ce qui permettra de commencer à lutter contre une éventuelle maladie en gestation.
«Ce travail est un grand pas en avant, car KIM-1 est le seul biomarqueur qui a montré de manière prospective la distinction entre les personnes ayant un risque élevé ou faible de développer un cancer du rein», a expliqué l’un des chercheurs, David Mueller.
Les scientifiques ont noté que le cancer du rein était diagnostiqué chaque année chez 330.000 personnes. À un stade précoce, le taux de survie est supérieur à 90%, selon Eurekalert. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue Clinical Cancer Research.
Source fr.sputniknews.com