Conférence de Mordehaï Kedar (notre photo)*
Université de Tel-Aviv (intégrale en hébreu)
30 mai 2021
Des violences d’Arabes israéliens contre les Juifs, au mois de mai dernier, ont grandement surpris et choqué les Israéliens. L’explication de ces émeutes est la suivante. L’État d’Israël, remplit deux fonctions essentielles, on peut dire qu’Israël s’appuie sur deux piliers :
– Le premier pilier est symbolique, à savoir : le drapeau est un talith (châle de prière), frappé d’une étoile de David, la langue du pays c’est l’hébreu, le symbole du pays est un chandelier à sept branches, les fêtes officielles du pays sont celles de la religion juive. On peut considérer que ce pays a été créé avec des « gènes » juifs et les Juifs disent : ce pays c’est nous (le nous collectif).
– Le deuxième pilier est constitué par les services que ce pays assure à ses citoyens. La sécurité, la santé, l’éducation, les infrastructures (routes, électricité, réseaux de communication, etc.), bref tout ce qu’il faut pour vivre dans ce pays à l’instar de tous les autres pays développés du monde. Ce sont donc les deux piliers, qui constituent les bases juives de ce pays.
Pour les Arabes, Druzes et Chrétiens, le premier pilier est tout simplement inexistant. L’État d’Israël ne représente l’accomplissement d’aucun rêve : ni pour les arabes musulmans, ni pour les chrétiens, ni pour les druzes. Les Druzes libanais sont de fidèles citoyens du Liban. Les Druzes syriens sont des citoyens syriens, et les Druzes israéliens sont de fidèles citoyens, qui servent même dans l’armée israélienne. Lorsque les Juifs chantent l’hymne israélien « Aussi longtemps qu’en nos cœurs, vibrera l’âme juive », jamais aucun Arabe, Chrétien ou Druze ne s’identifiera à cet hymne, qui du point de vue symbolique, ne représente rien pour eux.
En ce qui concerne le deuxième pilier, les services que le pays procure à ses citoyens, la minorité arabe de 21 %, considère, ou plutôt, d’aucuns de cette minorité considèrent, qu’il est insuffisant. Toujours d’aucuns, prétendent, que leurs routes sont mauvaises, que le chômage est plus grand, qu’il manque des écoles, que la police est laxiste et que c’est la cause d’une plus grande violence, bref cette minorité, cette fois dans son ensemble se plaint qu’elle est l’objet d’une discrimination.
Discrimination ?
Sauf que, tous ceux qui crient à la discrimination, oublient une donnée essentielle. 90 % des habitants du secteur arabe, habitent dans des villages à maisons individuelles (chez les Juifs c’est juste le contraire : 10 % habitent dans des maisons individuelles), ce type d’habitat nécessite des budgets d’infrastructures plus importants, car relier de nombreux villages par routes goudronnées, construire plus d’écoles, car les habitants individualistes sont réticents au regroupement et à donc à l’optimisation de l’éducation, des branchements de l’eau potable, de l’électricité, des eaux usées. Par conséquent, le secteur arabe s’équipe et se développe plus lentement. Cette lenteur relative est interprétée comme une discrimination.
Dernièrement, une nouvelle présomption apparaît dans le secteur arabe, à savoir, une trop grande présence policière. D’habitude les Arabes israéliens se plaignent justement de l’absence de la police et là, d’un coup, la police « a la main trop lourde » uniquement contre les Arabes. Dans une certaine mesure ils ont raison. Il ne faut pas se voiler la face, les minorités d’Israël sont moins présentes dans les secteurs clé de l’économie israélienne. La méfiance des Juifs, pourrait avoir une raison culturelle. Statistiquement la délinquance du secteur arabe est plus grande que dans le secteur juif. Et surtout, il y a plus de meurtres. Hommes par vengeance et femmes à cause du « déshonneur familial ». Ce sont les mœurs islamiques qui induisent cette délinquance. Le fait que la police israélienne lutte contre ces phénomènes, est ressenti comme discriminant, car allant contre les traditions claniques.
Les Arabes israéliens considèrent ce pays uniquement du côté « utilitaire », dont le devoir est de procurer des services à la population. Toutefois, il est évident, qu’en Israël aucune discrimination n’est permise, car dans ce pays, la démocratie est un fondement irréfragable. Il faudrait, peut-être, admettre qu’une dose de discrimination positive aurait sa place en Israël. Il faut former plus d’instituteurs arabes, plus de professeurs, plus de médecins, plus d’ingénieurs, en gros, donner aux Arabes plus de facilités d’acquérir les métiers valorisants, etc., car de par leurs anachronismes culturels, leurs besoins sont plus importants que ceux des Juifs. Il ne faut pas craindre la discrimination positive, dans les domaines des services de l’État, car elle améliore le statut des Arabes dans la société israélienne. C’est de cette façon « qu’on coupera l’herbe sous les pieds » de ceux qui accusent l’État de discrimination envers les arabes.
Société juive libérale vs communauté
Nous avons vu que l’écrasante majorité des émeutiers étaient des Musulmans, et là il faut absolument pénétrer dans le système mental musulman, bref, « rentrer dans leurs têtes ». L’importance de la religion musulmane, tant sur l’individu, le groupe et la société arabe dans son ensemble, est de loin plus grande, que l’importance de la religion juive chez les Juifs. La société juive israélienne est plus libérale, plus moderne, plus ouverte et surtout largement plus laïque. Il faut noter que le mot « laïque » n’existe pas dans la langue arabe et pour designer le concept de laïcité on dit « sans religion ». Convenons que « sans religion » et « laïque » n’ont pas la même signification.
Pour les Juifs israéliens D’ n’est pas « le plus important joueur d’équipe, mais plutôt un remplaçant, qui passe son temps sur le banc ». Pour les Musulmans, Allah est non seulement « le plus important joueur sur le terrain » mais il est « le joueur unique ». C’est cela la grande différence entre la société juive libérale et moderne et la communauté, principalement arabe d’Israël. Chez Musulmans, la religion se trouve non seulement au centre de la vie, mais elle est la référence principale, en fonction de laquelle un musulman organise sa vie, sa famille, son village et sa tribu.
D’après l’Islam, le Judaïsme (et d’ailleurs le Christianisme) est « Din Batl’», qui veut dire « la religion du mensonge ». L’Islam se considère comme « Din el Hak », « la religion de la vérité ». Suivant le dogme islamique, il a remplacé les deux autres religions monothéistes. Donc, si pour l’Islam le Judaïsme n’existe pas, alors un État juif devient illégitime. Pour l’Islam, les Juifs ne sont pas un peuple, mais seulement des communautés. Par conséquent, les Juifs en Pologne sont des Polonais de religion mosaïque, les Juifs en Irak sont des Arabes de religion mosaïque, les Juifs aux États-Unis sont américains de religion mosaïque.
L’islam n’a pas créé un peuple unique, dans son assertion ethnique, car il y a beaucoup de peuples, ethniquement homogènes, qui sont de religion musulmane, les Arabes, les Perses, les Kurdes, les Turques, les Tchétchènes, les Uzbeks… Alors pourquoi le Judaïsme créerait-il un peuple ? D’autant plus, que les Juifs, d’après l’Islam, n’ont aucun lien avec les Juifs aujourd’hui. Pour les Musulmans, les Juifs d’aujourd’hui sont des gens, qui pour des raisons diverses, non précisées par les théoriciens musulmans, ont adopté la religion mosaïque, quelque part au Moyen Âge.
Par ailleurs, d’après le dogme islamique, tout territoire qui a été foulé par un pied musulman devient à jamais musulman. Par exemple l’Espagne, qui depuis l’année 711 jusqu’à la « Reconquista » (fin quinzième siècle) par les Espagnols chrétiens, était islamique et s’appelait Al-Andalous. Donc, l’Espagne doit redevenir une terre islamique. C’est le cas de la Sicile, du sud de la France ou des Balkans. Les Musulmans sont arrivés jusqu’à Vienne en Autriche, où ils ont été défaits le 11 septembre 1683. On peut supposer que Ben Laden, ait choisi le 11 septembre pour venger la défaite, d’il y a 400 ans.
Par conséquent, les Musulmans ne sont pas capables de digérer la situation, telle qu’elle se présente depuis la fin du 19e siècle à aujourd’hui. Le retour des Juifs « usurpateurs » vers Sion est considéré comme « l’occupation de leur Falestine ». Mais il faut savoir que les Juifs arrivés alors en Palestine ne sont jamais devenus les sujets de l’Empire Ottoman. Ils étaient des protégés des autorités consulaires des puissances mandataires, qui se partageaient les territoires du Moyen-Orient d’alors. Principalement, la Grande-Bretagne et la France.
La conférence de San Remo (1920)
Lors de la conférence de San Remo en Italie, a été votée une décision internationale historique : la Palestine Mandataire a été rendue, en vertu des droits historiques, bien spécifiés dans la décision de San Remo, aux Juifs. En 1923 la Grande-Bretagne, qui reçoit, de la part de la Société des Nations, tous les pouvoirs mandataires sur la Palestine, qui à l’époque comprenait les deux rives du Jourdain, la Judée Samarie (la Cisjordanie) et la Transjordanie (devenue Jordanie en 1950), s’apprêtait à réaliser la décision de la conférence de San Remo, dont le texte officiel était sans appel : instaurer en Palestine un Foyer National pour le Peuple juif. Avant de devenir un problème territorial, juridique, social et/ou politique, tout cela constituait pour les Arabes, prioritairement un défi religieux. En aucune façon Juifs et Chrétiens n’ont droit à l’indépendance et ils doivent se soumettre aux restrictions que leur impose la religion islamique, à savoir la Ahal-Dhima, un statut social inférieur de soumission au pouvoir islamique.
Les Anglais n’ont pas respecté la décision de San Remo, il ont « retourné leur veste », en donnant la Transjordanie à la dynastie Hachémite.
Et voici qu’en 1948 puis en 1967, durant la Guerre des Six Jours, les Juifs conquièrent Jérusalem, et le Mont du Temple, qui en arabe s’appelle curieusement « Beït el Magdès », (qui vient directement de l’hébreu « Beït ha Mikdach » la Maison du Temple). Pour les Musulmans, tout cela ne peut être que le résultat d’une conspiration des Juifs et des Chrétiens. Que fait le Musulman devant ce problème insoluble ? Il ouvre les livres des savants islamiques et trouve la solution unique, le « Djihad », la guerre sainte.
« Dar al islam » et « Dar et Harb’ »
L’Islam divise le monde en deux parties. La première « Dar al islam », maison de l’Islam, à savoir partie du monde où l’Islam est religion majoritaire. La deuxième partie s’appelle « Dar et Harb’ », Maison de la Guerre. C’est la partie du monde qui n’a pas encore était conquise par l’Islam, et c’est pour cela qu’il faut continuer le djihad, pas forcement militairement. Par exemple, par l’immigration, c’est ce qui se passe en Europe, où plusieurs dizaines de millions de Musulmans se sont établis de façon fixe et continuent de s’y établir. C’est un processus de plusieurs générations, mais l’Islam est patient, et il a pour lui l’éternité. Toute action qui contribue à rapprocher la « oumma » de ce but suprême, c’est toujours le djihad. Donc la vraie raison des agissements des Musulmans a une base religieuse, sur laquelle est construit le conflit israélo-palestinien ou israélo-arabe et/ou musulman. Mais la mère des conflits est le conflit religieux : « l’impensabilité », pour les Musulmans, d’un retour des Juifs à Sion, Jérusalem et la naissance d’un pays souverain juif.
La religion musulmane fonctionne sur ces bases. Il faut se calquer fidèlement sur le comportement de Mohamed. Par conséquent la tradition orale (les Hadith) est essentielle pour guider un musulman. Ce principe s’illustre par la façon, dont Mohamed a vaincu les Mecquois. Vers 622, Mohamed fuit la Mecque, païenne à l’époque, vers Médine (les Mecquois lui reprochaient son prosélytisme). Là, il crée une armée pour reconquérir sa ville natale. En 628, incapable de vaincre les Mecquois, Mohamed, signe une paix, près d’un village du nom Khoudaïbiya. À la suite de cette paix, les Mecquois démantèlent leur armée et retournent à leurs affaires. Durant deux ans Mohamed respecte sa signature et reste tranquille. Dès que Mohamed a su que la Mecque n’avait plus d’armée pour la défendre, il l’attaque, massacre tous ceux qui ne voulaient pas se convertir à l’Islam, convertit de force ceux qui se sont soumis.
De ce précédent, les savants islamiques tirent deux enseignements. :
– premièrement, si le musulman est faible et l’ennemi, l’infidèle en général, est fort, il est permis au Musulman de signer une paix provisoire, dite « paix Khoudaïbiya » ;
– deuxièmement, lorsque les conditions redeviennent favorables, le Musulman peut violer cette paix.
Cette jurisprudence, d’il y a 1 400 ans, reste aujourd’hui toujours en vigueur.
Dans les années, 1974, 75 et 76 l’Égypte, a été touchée par un parasite qui a quasiment détruit les récoltes de coton. L’économie égyptienne est arrivée au bord de l’effondrement, car le coton était sa principale ressource à l’export.
La « paix de Khoudaïbiya »
Anouar el Sadate, le président égyptien d’alors, a demandé aux occidentaux un prêt. Ceux-ci, ne voulant pas prendre le risque de perdre leur argent à cause d’une nouvelle guerre avec Israël dont les conséquences économiques seraient encore plus désastreuses que la crise du coton, ont dit à Sadate : « Tu veux l’argent, va et fais la paix avec Israël. »
En Égypte existe une institution appelée El-Azhar, qui édicte les règles de comportement conformes à la loi islamique. Sadate, qui était très pieux, a demandé à El-Azhar, s’il était permis, du point de vue de l’Islam, de faire la paix avec Israël. Alors, El-Azhar a édicté une fatwa, qui disait :
« Étant donné qu’aujourd’hui nous sommes faibles à cause du parasite du coton, par ailleurs les Juifs nous ont vaincus en 1948, en 1956, en 1967 et même en 1973 alors que l’Égypte les a attaqués par surprise. Donc Israël étant, pour l’instant, trop puissant, alors, à l’instar de notre prophète Mohamed ben Abdallah, que la paix soit avec lui, a fait la paix de Khoudaïbiya, de la même façon, tu peux donner aux sionistes un accord de paix, semblable à celui de Khoudaïbiya. »
Alors Sadate, s’est résigné à cette paix, non parce que d’un coup il est devenu pacifique ou par une sympathie pour les Juifs, mais parce que les sages de El-Azhar, lui ont donné une porte de sortie religieuse, qui ne contredisait pas la loi islamique.
En 1993, Israël a signé un traité de paix avec les Palestiniens, dont le dirigent était Yasser Arafat. En 1994, peut après les accords de paix de Washington, dans une mosquée de Johannesburg, où Arafat effectuait un voyage officiel, un des fidèles lui pose la question :
« comment as-tu osé de serrer les mains de Peres, de Rabin et de tous les autres sionistes, nos ennemis ? »
Alors Arafat a répondu :
« quelle paix a fait notre prophète Mohamed, que la paix soit avec lui, avec les infidèles de la Mecque à Khoudaïbiya ? »
La vidéo de cet événement est arrivée en Israël deux semaines plus tard et a immédiatement été censurée par le gouvernement israélien d’alors. Elle a été tout simplement cachée à l’opinion publique israélienne, afin que personne ne comprenne en Israël, que pour Arafat il ne s’agissait que d’une paix provisoire. Israël a fermé les yeux, en feignant de croire que cette déclaration d’Arafat ne servait que les besoins intérieurs des Palestiniens.
La deuxième Intifada
Arafat a ouvert une nouvelle guerre contre Israël, en 2000, après le retrait désastreux d’Israël du Liban, car il a estimé qu’Israël était faible et démoralisé. On appellera cette guerre « la 2e Intifada ». Au Moyen-Orient, il est interdit à Israël de montrer une quelconque faiblesse. Tant que le pays juif reste fort et puissant, il sera craint et respecté. Dans ce cas on peut espérer que les paix signées dernièrement par les pays arabes durent très, très long temps, mais il faut avoir toujours à l’esprit que, chez les Arabes, il reste toujours une idée derrière la tête, même si elle n’est pas exprimée et c’est : la « paix de Khoudaïbiya ». C’est ça le Moyen-Orient.
Aujourd’hui, il faut craindre l’amélioration des rapports entre Iran et les pays arabes, comme il semblerait en ce moment, entre l’Arabie Saoudite et Iran, les paix signées avec les principautés arabes pourraient devenir des « paix de Khoudaïbiya ». Surtout si Iran, qui est sur le point de fabriquer sa bombe nucléaire, « explique » aux Arabes où est leur intérêt.
Ne doutons pas que tous les pays signataires de paix, qu’à D’ ne plaise, sacrifieront cette paix pour sauvegarder leur existence. Les Arabes craignent plus l’Iran nucléaire qu’ils « aiment » Israël, car ils savent qu’Israël ne sera jamais le premier à utiliser ses capacités nucléaires, qui officiellement n’existent pas, alors que l’Iran…
Souvenons-nous, que la majorité des territoires du Moyen-Orient ne sont que des déserts, ou si on préfère des dunes de sable. Et les politiques des pays de la région qui reposent sur ces dunes, changent de position au gré du vent. Et le vent souffle aujourd’hui depuis l’Iran, surtout si les États-Unis lui « lâche la bride », dans de nouveaux accords nucléaires qui n’augurent rien de bon. Donc, uniquement un Israël fort convaincra nos voisins de signer la paix avec Israël, surtout si c’est une « paix Khoudaïbiya. »
« Réponse graduée et proportionnée »
Revenons aux événements violents, de la part des Arabes israéliens, du mois de mai dernier. Il faut comprendre que ces manifestations ne représentent qu’un maillon dans la chaîne discontinue de djihad contre les Juifs, depuis Mohamed jusqu’à nos jours. En Israël, depuis que la Cours Suprême a obligé la police et l’armée à agir suivant les standards européens en matière de « droits de l’homme », les rapports des Arabes israéliens face aux voisins juifs ont changé, et pas dans le bon sens. Ils sentent de nouveau Israël faible et la politique chaotique du pays les convainc qu’il s’affaiblit moralement de plus en plus. La Cour Suprême a introduit dans la loi la notion de « réponse graduée et proportionnée ». Cette notion a aboli la dissuasion israélienne.
En Israël, les politiciens, journalistes, personnalités publiques de gauche ne comprennent pas la situation régionale autour du pays. Les autorités israéliennes ont considéré que les dernières violences, qui ont éclaté dans les villes mixtes (villes où Juifs et Musulmans cohabitent sans problèmes), l’ont été à cause de la situation interne. Pour une part oui, mais ces mêmes autorités ne prennent pas en compte la situation globale autour d’Israël.
Concernant le traitement de ces violences, on peut dire qu’
« Israël ne voit que quelques arbres, mais pas la forêt entière. Et cette forêt est s’appelle DJIHAD ».
Il faut espérer que les politiciens israéliens se réveillent, prennent la mesure du défi qui est interne mais surtout externe, car les Musulmans qui ont semé la terreur dans les rues de Jérusalem, Lod, Ramlé, Saint-Jean-d’Acre, Jaffa, Haïfa et même les Bédouins dans le Néguev, obéissent au même et unique schéma mental : le djihad contre les Juifs.
Édouard Gris, MABATIM.INFO
Traduction et adaptation
* Mordechai Kedar est un spécialiste israélien de la culture arabe et professeur à l’Université Bar-Ilan, et vice-président de NEWSRAEL. Sa maîtrise de la langue arabe fait qu’il est fréquemment invité par les télévisions des pays arabes.