Maison Blanche, après que les États-Unis ont annoncé un changement de politique lorsque le département d’État a modifié sa description habituelle du plateau, passant de « occupé par Israël » à « sous contrôle israélien » dans un rapport annuel mondial sur les Droits de l’homme.
Le président américain Donald Trump va signer lundi un décret reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, a annoncé dimanche le ministre par intérim des Affaires étrangères, Israël Katz.
Trump accueillera le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche lundi.
« Demain, le président Trump, en présence du Premier ministre Netanyahםu, signera un décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le Golan. Les relations israélo-américaines sont plus étroites que jamais », a tweeté Katz en hébreu.
Cette annonce intervient trois jours à peine après le tweet de Trump selon lequel il était temps que les Etats-Unis « reconnaissent pleinement » la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan, confirmant ainsi un changement de politique étrangère américaine pendant plusieurs semaines.
« Après 52 ans, il est temps que les États-Unis reconnaissent pleinement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui revêt une importance cruciale sur le plan stratégique et en matière de sécurité pour l’État d’Israël et la stabilité régionale! » Le secrétaire d’État, Mike Pompeo, s’est préparé à prononcer un discours conjoint de Jérusalem avec Netanyahםu.
Netanyahםu a également remercié le président pour sa décision de « hardiment reconnaître la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan ».
Netanyahםu a déclaré la semaine dernière que le Golan servait de tampon pour tenir les ennemis d’Israël à distance, en particulier l’Iran.
« Vous pouvez imaginer ce qui se serait passé si Israël n’avait pas été dans le Golan », a-t-il déclaré lors d’une réunion avec Pompeo à Jérusalem. « Vous auriez l’Iran sur les rives de la mer de Galilée. »
Tandis que Pompeo évitait la question de la souveraineté sur le Golan lors de sa visite en Israël, il a loué les liens chaleureux que la Maison Blanche entretenait avec l’État juif et a promis d’intensifier la pression sur l’Iran, donnant ainsi un coup de pouce public à Netanyahםu au plus fort de la campagne électorale.
Un changement dans la conception américaine de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, capturé par la Syrie lors de la guerre des Six jours en 1967, ainsi que par la Cisjordanie par la Jordanie et la bande de Gaza par l’Égypte, a également été évoqué au début du mois Le Département d’État a modifié sa description habituelle du plateau « d’occupation israélienne » à « sous contrôle israélien » dans un rapport annuel mondial sur les droits de l’homme.
Une section distincte du rapport sur la Cisjordanie et la bande de Gaza ne mentionne pas non plus que ces territoires sont « occupés » ou « occupés ».
Le sénateur républicain Lindsey Graham a également promis récemment de faire pression pour que les États-Unis reconnaissent la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan.
Le politicien de Caroline du Sud a fait sa promesse lors d’une tournée de la frontière avec Netanyahםu et l’ambassadeur américain en Israël, David Friedman, au début du mois.
«Le Golan n’est pas contesté. Il est entre les mains d’Israël et restera toujours entre les mains d’Israël », a déclaré M. Graham depuis une falaise surplombant la Syrie, où des drapeaux syriens flottaient au loin sur des bâtiments endommagés par la guerre civile.
Source hassidout.org