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NDLR : Pour qui n’est pas au courant, le présent flash fait mauvaise impression : encore une fois, quels gens méchants que ces Israéliens ! Ils empêchent que l’on accorde des allocations aux pauvres prisonniers palestiniens, et à leurs familles… Le problème est évidemment que cela représente un encouragement incontournable et irrésistible au terrorisme, quand un terroriste qui a eu la chance de survivre gagne trois ou quatre fois plus d’argent qu’un simple travailleur dans la rue – et même s’il meurt, sa famille est garantie d’être soutenue jusqu’à la fin des temps… On ne peut imaginer encouragement plus solide au terrorisme que ça ! Mais que peut-on déjà attendre de la presse française ?
Le Parlement israélien a voté lundi soir une loi permettant de geler le transfert à l’Autorité palestinien de l’équivalent des allocations qu’elle accorde aux familles des détenus palestiniens, a-t-on indiqué de sources parlementaires. Ce texte adopté définitivement par 87 voix contre 15 prévoit que les sommes versées aux détenus palestiniens seront défalquées du montant des fonds qu’Israël prélève au titre de la TVA ou des droits de douanes pour le compte de l’Autorité palestinienne.
L’autorité palestinienne verse des allocations aux familles de Palestiniens détenus par Israël en fonction des peines qui leur ont été infligées par la justice israélienne. Selon un des initiateurs de la loi, Avi Dichter, un député du Likoud, le parti de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, les sommes versées aux familles représentent 7% du montant du budget de l’Autorité palestinienne dont le déficit est déjà important.
S’adressant au président palestinien Mahmoud Abbas, Avi Dichter a déclaré durant les débats: « Au lieu que votre Autorité investisse dans la santé, l’éducation vous dépensez 7% de votre budget dans le financement du terrorisme ». Les députés d’opposition de la Liste Arabe Unifiée et du Meretz ont dénoncé cette loi, comme l’avait fait l’Autorité palestinienne. La question des prisonniers est considérée comme très sensible parmi les Palestiniens. La majorité des familles palestiniennes ont eu au moins un proche détenu depuis le début en 1967 de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.