Israël craint que le plan de paix américain qui doit être révélé prochainement, ne comprenne une déclaration affirmant que Jérusalem est la capitale de deux États (Israël et l’Etat palestinien), dans le but de convaincre le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de retourner à la table des négociations, rapportent les médias dimanche.
Les Palestiniens boycottent Washington depuis que le président Donald Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël en décembre dernier.
En outre, les diplomates israéliens considèrent que les Américains tentent depuis de trouver un moyen de « pacifier » le dirigeant palestinien tout en obtenant le soutien du monde arabe pour le plan de paix.
« Trump veut trouver un accord et il est très sérieux », a déclaré un haut responsable israélien. « Pour les Américains, le conflit israélo-palestinien est relativement facile à résoudre », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l’homme d’affaires et président du Congrès mondial juif, Ron Lauder, un ami de Trump, a été recruté pour faciliter la réconciliation entre Abbas et le président américain. La semaine dernière, il a rencontré le négociateur en chef palestinien Saeb Erekat et le chef des services de renseignements palestiniens Majed Faraj, le plus proche confident d’Abbas.
Le mois dernier, lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New-York, le président américain a déclaré que « les Etats-Unis travaillent afin d’établir une alliance régionale et stratégique pour maintenir la paix au Moyen-Orient. La reconnaissance de Jérusalem par les Etats-Unis comme capitale d’Israël renforce les perspectives de paix avec les Palestiniens ».
En réaction, le négociateur en chef palestinien Saeb Erekat avait affirmé dans un communiqué officiel que « les Etats-Unis récompensent les violations du droit international, la colonisation, les crimes de guerre et l’apartheid ».
Les négociations entre Israéliens et Palestiniens sont au point mort depuis la guerre de 2014 avec Gaza.
Source www.i24news.tv