Le sanctuaire de Sayyida Zaynab (notre photo), situé à environ dix kilomètres au sud-ouest du centre-ville de Damas, est depuis longtemps un foyer d’activités pro-iraniennes, notamment depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011. Le 26 juin au soir, des explosions ont été signalées près de ce sanctuaire important. Selon les médias d’État syriens, des systèmes de défense aérienne ont été activés pour contrer des frappes aériennes. Des images en ligne montraient de la fumée s’élevant des bâtiments proches du sanctuaire chiite.
Il est crucial de comprendre le contexte de cet incident. En avril dernier, une frappe israélienne sur un bâtiment près du consulat iranien à Damas avait entraîné une riposte iranienne massive, avec plus de 300 missiles et drones lancés sur Israël. Depuis cette période de tensions, Israël a poursuivi sa campagne visant à contrer l’enracinement iranien en Syrie, principalement en s’attaquant à la contrebande d’armes destinées au Hezbollah.
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, l’Iran continue de menacer Israël en utilisant plusieurs fronts, y compris le Hamas, le Jihad islamique palestinien, les Houthis au Yémen, des milices en Irak et en Syrie, ainsi que le Hezbollah au Liban. Récemment, les Houthis ont revendiqué une attaque contre un navire lié à Israël, et une milice irakienne a ciblé Eilat.
Le sanctuaire de Sayyida Zaynab a été ciblé par divers groupes dans le passé, servant de centre d’activités pro-iraniennes. Dès le début de la guerre civile syrienne, de nombreuses milices et le CGRI se sont rassemblés au sanctuaire pour le « défendre », justifiant ainsi une intervention iranienne plus profonde en Syrie. Après la défaite des rebelles syriens dans le sud en 2018, le sanctuaire est resté un bastion pro-iranien. Des attaques telles que celle de juillet 2023, où une moto piégée a explosé à la veille de l’Achoura, et la frappe aérienne de décembre 2023 qui a tué un commandant du CGRI, illustrent la tension constante autour de ce site.
Le sanctuaire de Sayyida Zaynab demeure un centre névralgique des activités pro-iraniennes en Syrie et un point clé de l’axe iranien dans la région. Les récents événements montrent que ce lieu continuera d’être un point de tension et de conflit. Bien que la prise de conscience des divisions internes en Israël soit un premier pas, cela n’empêche pas les nouveaux contestataires, post-7 octobre, de poursuivre leurs efforts pour destituer le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Les manifestations incessantes et les manœuvres politiques risquent encore de miner l’unité d’Israël, entraînant des conséquences pour des citoyens qui ne sont pas impliqués dans ces luttes de pouvoir. Les opposants semblent sans limites, motivés uniquement par leurs objectifs personnels, au détriment du bien commun.
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