Le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid a félicité les deux ministres et noté « une marque de bon voisinage, la conséquence de la politique de renforcement des liens dans la région et un nouveau pas dans la coopération entre Israël et la Jordanie ». Oubliée l’attitude insolente et arrogante des autorités jordaniennes il y a à peine une semaine après qu’un tribunal ait autorisé des Juifs à prier en silence sur le Mont du Temple (décision cassée entre temps par une instance supérieure).
La ministre Karine Elharar s’est félicitée d’un « accord historique » (sic) et « d’une parole claire de la volonté d’Israël d’entretenir des relations de bon voisinage avec la Jordanie ». Elle a souhaité que cet accord « ne soit que le premier pas d’une coopération entre Israël et le royaume hachémite qui sera bénéfique aux deux peuples pour se mesurer aux défis du moment ». Un « accord historique » dans lequel Israël donne et ne reçoit rien !
Au Moyen-Orient les cadeaux sont interprétés comme de la faiblesse. Le gouvernement israélien aurait pu et dû exiger en retour le maintien sous contrôle israélien des deux enclaves de Tsofar et Naharaïm que la Jordanie veut récupérer. Ou encore la cessation des vociférations jordaniennes concernant le Mont du Temple.
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