Le ministère israélien des Affaires étrangères a révélé les détails d’un projet de chemin de fer qui reliera le port de Haïfa à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis… Détails…
Inauguré aux Emirats Arabes Unis par le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, le projet a été présenté comme un moyen de « promouvoir la paix dans la région » et de relier la mer Méditerranée au golfe Persique afin de permettre un commerce accru et d’améliorer les économies locales.
L’initiative repose sur l’utilisation d’Israël comme pont terrestre et de la Jordanie comme plaque tournante du transport régional. Un réseau ferroviaire régional sera éventuellement ouvert aux passagers.
A l’avenir, le réseau transportera également des passagers entre le Royaume-Uni, l’Europe et la Méditerranée à l’est, et entre les États du Golfe, l’Arabie saoudite et l’Irak à l’ouest, a précisé le ministère.
Le ministère a affirmé que cette initiative « créerait des routes commerciales régionales plus courtes, plus rapides, moins chères et plus sûres et contribuerait au renforcement des économies jordanienne, palestinienne, saoudienne, du Golfe et même irakienne à l’avenir ».
Les infrastructures existantes en Israël, en Arabie saoudite et dans les États du Golfe permettront la mise en œuvre de « cette initiative dans un délai relativement court ».
Le train Al-Marj, qui relie les villes de Haïfa et Beit Shéan, a été construit sur l’itinéraire historique de la voie ferrée du Hejaz et rouvert en 2016.
Il sera prolongé jusqu’à la frontière jordanienne au passage du Jourdain (Sheikh Hussein Pont), et également au passage de Jalamah et à la région de Jénine en Judée Samarie.
Ce chemin de fer relierait les Palestiniens à l’ouest, et à l’est vers la Jordanie, l’Arabie saoudite et le Golfe, a déclaré le ministère. Il a ajouté que cette ligne « favoriserait la croissance économique des Palestiniens ».
Il a prédit que l’augmentation du volume des échanges dans la région « rendra l’initiative rentable dans une dizaine d’années et contribuera au redressement de l’économie irakienne ».
Le volume des échanges d’Israël augmenterait de 400% grâce à ce projet, at-il expliqué.
Le chemin de fer contournera également les « risques pour la sécurité » que l’Iran pose dans le détroit d’Ormuz et à Bab El-Mandab, a déclaré Israël pour soutenir ses efforts en cours pour unir les États arabes avec lui contre leur « ennemi ».
Le projet « changera la région, renforcera les économies de ces pays et contribuera à renforcer la stabilité et à faire progresser la paix », a expliqué le ministère.
Source Alnas