Le 17 février 2025, Israël commémore les 500 jours écoulés depuis le tragique massacre du 7 octobre. À cette occasion, diverses organisations et familles des otages organisent des manifestations et des actions symboliques pour rappeler la mémoire des victimes et exiger des actions concrètes de la part du gouvernement.
Plusieurs rassemblements sont prévus dans la capitale israélienne. Les familles des otages, soutenues par des organisations civiles, se réuniront devant la résidence du Premier ministre et le Parlement pour exprimer leur mécontentement face à l’inaction perçue des autorités. Les manifestants dénoncent 500 jours de « trahison, négligence, exil, corruption et perte de compassion ». Ils appellent à une mobilisation massive pour rappeler au gouvernement ses responsabilités envers les citoyens encore détenus à Gaza.
Actions dans les régions frontalières
Dans les zones proches de la bande de Gaza, des initiatives locales sont également prévues. À Ofakim, une manifestation intitulée « 500 jours, 0 réponses » verra le lâcher de ballons en forme de points d’interrogation, symbolisant les questions restées sans réponse concernant les événements du 7 octobre et l’absence d’une enquête indépendante sur les défaillances sécuritaires.
Le « Forum des familles des otages » organise un jeûne de 500 minutes en solidarité avec les personnes encore captives à Gaza. Les participants sont invités à s’abstenir de manger de 11h00 à 19h20 ou du lever au coucher du soleil. Cette initiative vise à sensibiliser le public aux conditions difficiles des otages et à maintenir la pression sur les autorités pour leur libération. Un rassemblement est prévu à 20h00 sur la « Place des Otages » pour conclure cette journée de commémoration.
Un jour de souvenir et de reconnaissance
Le 17 février doit devenir une date de souvenir pour tout Israël. Il marque à la fois la tragédie du 7 octobre, les 500 jours de guerre sur plusieurs fronts, et le sacrifice immense des soldats, ces enfants d’Israël tombés pour défendre leur patrie. Ce jour ne doit pas être seulement un rappel des douleurs subies, mais aussi un hommage à la résilience et à l’unité du peuple israélien face à l’adversité.
Si les mouvements de libération des otages sont légitimes et essentiels pour maintenir la pression, il est crucial qu’ils reconnaissent également les efforts considérables déployés par le gouvernement et l’armée pour obtenir la libération de nombreux captifs. Même si tous ne sont pas encore rentrés, chaque avancée est le fruit d’un travail complexe et périlleux.
Jforum.fr
NDLR : Marqués par les groupes politiques, les gens ne sont pas capables de comprendre que si le gouvernement prenait une voie dure, cela ferait que les Palestiniens tueraient un otage par jour, en grand public…
