Par RFI
…Trois ans et demi après l’appel à l’alya des Juifs de France lancé par Benyamin Netanyahou au surlendemain de l’attaque de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, les chiffres sont en baisse.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Trois cents immigrants, dont 200 Juifs français, sont arrivés le 23 juillet pour s’installer en Israël. L’Agence juive, l’organisme qui gère l’immigration, fête 70 ans d’alya. Pour Jessica Ashur et sa famille, son mari et trois enfants, dont un bébé, la décision a été prise sans hésitation. « C’est un choix pour nos enfants. Ils grandiront mieux ici qu’en France », prédit-elle.
Depuis sa création en 1948, Israël a accueilli près de 3,3 millions d’immigrants, la majorité en provenance des pays de l’ex-URSS. Quelque 115 500 sont venus de France. Mais on observe ces deux dernières années une baisse très nette. Les Juifs français préfèrent la Floride et le Québec à la Terre promise.
Yigal Palmor, directeur de la communication à l’Agence juive, pense qu’il s’agit d’un phénomène passager : « On ne peut pas maintenir le même niveau année après année. On a connu le zénith avec 7 900 olim il y a deux ans, et il est évident qu’après un sommet, il y a un petit retour en arrière. Je crois que l’engouement est toujours là. »
Mais il y a aussi ceux qui repartent, après des mois au chômage dans un pays où les allocations sociales sont très loin de ce qui existe en France. Il n’existe cependant pas de statistiques. Car en général, ils ne se manifestent pas.
Votre « explication » de la « yerida » est très très réductrice. Affrontez les vrais problèmes…