En novembre dernier, une série d’incendies a éclaté dans tout Israël causant plusieurs dizaines de millions de shekels de dommages, l’évacuation de 100.000 personnes, détruisant plus de 13.000 hectares de forêts et plus de 700 habitations dans tout le pays.
Un rapport publié vendredi par le département des enquêtes du service national des pompiers a révélé que sur 80 incendies enquêtés, 71 ont été d’origine criminelle !
En excluant d’autres causes plausibles de départ de feu, comme des faits de négligence ou des causes accidentelles, le rapport indique que la majorité des incendies survenus à cette période ont été initiés par des incendiaires, a précisé le Jerusalem Post.
Les auteurs ont agi par motivation idéologique et criminelle. Seul un très faible nombre d’incendies sont toujours classés par les autorités comme « incendie criminel présumé ».
Quelques jours seulement après les premiers départs de feu, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait affirmé que certains d’entre eux avaient été commis par des pyromanes aux « revendications nationalistes ».
La police israélienne avait ensuite annoncé l’arrestation de 37 personnes, dont 18 Arabes israéliens, soupçonnées d’être à l’origine de ces incendies criminels.
Les autorités avaient déclaré dans le même temps que sur 90 feux enquêtés, près d’un tiers (entre 30 et 40 incidents) étaient d’origine criminelle. Au cours de cette période, l’Etat hébreu à dû faire face à près de 2.000 départs de feu dont 20 foyers majeurs.
Le ministre israélien de la Sécurité publique, Gilad Erdan, avait déclaré que le pays était dorénavant confronté à nouveau type de terrorisme, déjà surnommé par les médias comme « l’intifada du feu ».