Jeudi, la première conférence INNOVATECH 2017 se tiendra à Paris, afin d’encourager les investissements français dans l’innovation israélienne.
La conférence a été lancée par l’Autorité de la coopération et de la promotion industrielles de l’investissement étranger du ministère de l’économie et de l’industrie et du French Connecting Leaders Club.
La conférence se concentrera sur les domaines du Podtech, des Sciences de la Vie, de l’Automobile et du Cyber, et comprendra 250 hauts dirigeants du hi-tech français, 15 entreprises israéliennes et des gestionnaires de fonds de capital-risque.
La société israélienne de puces, Valens, qui a annoncé ce mois-ci qu’elle avait recueilli 60 millions de dollars, fera partie des entreprises exposant lors de la conférence sur l’automobile. Des entreprises françaises telles que Renault, qui fait de la recherche et du développement en Israël, et AIRBUS, l’une des plus grandes compagnies aériennes au monde, participeront à cette session.
La France a connu un renouveau significatif dans l’innovation ces dernières années et est le premier pays en Europe pour le taux de croissance du capital-risque. En outre, la France est un important investisseur mondial – l’investissement étranger total de la France s’est établi à 35 milliards de dollars en 2015 et occupe la 13ème place dans le classement mondial.
Cependant, du point de vue israélien, le potentiel total n’a pas encore été réalisé, selon les dernières données du Bureau central des statistiques. Le solde des investissements de la France (investissement total au fil des ans jusqu’en 2014) s’élève à seulement 519 millions de dollars, même si l’écosystème de l’innovation israélien a atteint la maturité, reflété dans le fait qu’Israël occupe le deuxième rang dans l’innovation dans le dernier classement de la World Competitiveness Forum (WEF), tandis que la France occupe le 17e rang, et cette conférence vise à exposer et à exploiter le potentiel existant.
Le directeur de l’autorité, Ziva Eiger, qui présentera l’écosystème unique de l’innovation en Israël, s’est félicité de l’intérêt croissant des entreprises françaises. « Nous constatons une forte volonté de la part des entreprises françaises de recevoir des informations sur l’énorme potentiel d’Israël en termes de coopération et d’investissement.
« Cette conférence est une ouverture pour réaliser ce potentiel, et l’autorité est là pour accompagner les investisseurs de la première prise de contact jusqu’à la fin de l’investissement », a-t-elle déclaré.