En 1940, alors que l’Europe s’embrase, la Corse compte environ 600 Juifs.
L’île n’a pas une tradition antisémite telle qu’on la retrouve à l’époque sur le continent.
Et le refus des insulaires de dénoncer leurs voisins ou leurs connaissances juifs a été longuement documenté.

Mais en 1941, sur ordre de la préfecture, les autorité doivent recenser les Juifs et ils sont contraints d’afficher la mention « Juifs » sur leur carte d’identité.
Les italiens et leur général, Magli, demande à leur arrivée en 1943 s’il existe un camp de concentration sur l’île.

A ce moment il n’en existe pas. Magli fait arrêter, principalement à Bastia, les Juifs âgés de 18 à 60 ans qu’il parvient à identifier, et les transfère à Asco. Dans ce qui fera office de camp d’internement en Corse.
Les habitants du village leur apporteront leur soutien, envers et contre tout et tous.
Certains étaient enfants à l’époque, et se souviennent encore de cette période: