Ceci est très surprenant : alors que la période est placée sous le signe de l’ouverture et de l’acceptation des nuances et des variantes humaines, les dirigeants des écoles orthodoxes juives des deux pays les plus tolérants et les plus avancés sont inquiets, et les parents très inquiets ! En effet, tant à Londres qu’à New York, la question de l’avenir d’écoles orthodoxes est posée : va-t-on pouvoir maintenir des écoles suivant le modèle orthodoxe, ou va-t-on devoir les fermer, et songer à se rendre ailleurs ?
Il est vrai que Boris Jonsohn est devenu le Premier Ministre anglais, mais les Juifs orthodoxes de ce pays attendent de voir ce que son ministre de l’Education nationale va faire dans le domaine des programmes des écoles indépendantes : exiger l’introduction de certains éléments qui vont à l’encontre de notre conception, ou non. Toutes les écoles orthodoxes se sont unies dans une seule association, ‘Hinoukh UK, afin de présenter les exigences de leur public, et elles espèrent que le nouveau ministre, Williamsohn, sera prêt à respecter le cadre que ces écoles exigent, domaine dans lequel aucune concession n’est envisageable.
Ceci, sur un fond général peu positif, avec des questions sur l’avenir de la che’hita et de la mila en Europe.
De même, aux Etats Unis les institutions pédagogiques sont inquiètes des menaces d’imposer l’introduction de programmes dans lesquels divers éléments sont clairement opposés à notre conception (création du monde, évolution, séparation entre les garçons et les filles, etc.). Une grande réunion s’est tenue à New York pour tenter d’unifier les voix et pour insister auprès du public juif afin que chacun signe une pétition exigeant le respect de l’indépendance totale des courants orthodoxes du Judaïsme dans le domaine pédagogique.
Ce, dans le pays de Trump !
Période surprenante.