Le directeur général du ministère de l’Education nationale a été limogé ces jours-ci suite à une opposition entre lui et la ministre. A la suite de cela, le responsable de la santé dans le cadre de ce ministère a démissioné pour sa part. Le problème, visiblement, est la position de Yifat Shasha-Bitton face à l’épidémie de corona, connue déjà du temps du précédent gouvernement. Là, un rapport a été publié sur les consultations du ministre avec des négateurs connus de Corona, qui s’opposent aux vaccins et soutiennent la suppression des restrictions et la lutte contre le virus.
Il faut comprendre un point fondamental : le ministère de l’Education nationale est un élément fondamental dans l’ensemble du système de la… santé dans le pays, dans la mesure où les obligations de vaccinage et la réalisation de ces actes médicaux sont concrètement appliquées entre les murs des écoles. Autrement dit, des centaines et des milliers de personnes doivent, de gré ou de force, leur bonne santé et leur vie longue à cette conduite, qui, donc sauve la vie à de nombreux jeunes, ou au moins leur permet de rester en bonne santé toute leur vie durant, bien entendu, face aux divers dangers qui menacent tout le monde, à partir de la polio et de toutes les autres attaques possible.
Avouons-le : nous pensons, comme la plupart des gens, que les vaccins ont totalement changé la face du monde en ce dernier siècle, et les éviter n’est pas pensable. Y compris celui contre le corona, qui, malgré ses opposants, a permis de sauver 6 millions d’israéliens vaccinés de la mort et de la maladie (à 95% des cas, en tout cas). Telle est la position en fait des Grands de la Tora (que l’on menace déjà de représailles…), et bien entendu de l’ensemble du corps médical (à l’exception de quelques cas).
Alors, on comprendra mieux l’inquiétude face à la ministre de l’Éducation, Yifat Shasha Bitton, qui a licencié le directeur général du ministère de l’Éducation, Yigal Slovik, pour ce que l’on sait émaner du différend régnant entre eux sur la bonne marche à suivre autour du corona.
Il a été révélé à présent dans l’édition principale de la chaîne « News 14 » qu’au cours de l’année écoulée, la ministre s’était entretenue avec (au moins) trois personnes controversées, avec lesquelles elle avait eu des contacts téléphoniques et aurait même reçu des documents et présentations de leur part.
L’un d’eux est Alon Beer, l’un des fondateurs du Conseil d’urgence publique pour la crise de Corona. Le conseil est un organe d’opposition au ministère de la Santé qui va contre sa politique sur les problèmes de corona. Selon le Public Emergency Council, le vaccin corona ne devrait pas être recommandé de manière radicale, la marque verte est la « coercition » et les restrictions sont inutiles.
L’autre est le professeur Eyal Shachar, un épidémiologiste qui travaille aux États-Unis. De ses publications tout au long de l’épidémie, on pouvait conclure que le premier vaccin était « dangereux », « pouvait causer la mort », et que le modèle suédois, qui maintenait une économie complètement ouverte (au prix de milliers de victimes) – était un succès et devrait être mis en œuvre en Israël également.
Le troisième est Matan Holzer, un étudiant en informatique et militant social qui s’oppose catégoriquement aux vaccins. Entre autres choses, Holzer a qualifié les responsables du ministère de la Santé de « fascistes », affirmant que le corona n’était « pas une maladie ».
Le bureau du ministère de l’Éducation a déclaré en réponse à News 14 que « le ministre de l’Éducation reçoit des milliers de messages par l’intermédiaire du ministère chaque semaine. Lors des discussions, le ministre s’appuie uniquement sur les données officielles du ministère de la Santé et de l’expert du cabinet Corona. »