« Ces derniers mois, Israël a subi des interférences GPS incessantes provenant de sources inconnues, probablement extérieures », a écrit l’Autorité aéroportuaire, expliquant que cela les oblige à choisir des routes d’atterrissage qui passent au-dessus de certaines villes. • Bilan : Les assaillants – des éléments hostiles venus de l’étranger.
JDN
Une grave attaque perturbe les atterrissages d’avions en Israël, a révélé ce mercredi matin le journal Israel Hayom, après que récemment de plus en plus d’avions atterrissent en Israël sur des routes qui passent au-dessus de la région de ‘Hachmonaïm (à l’est de Loud). Il s’agit d’un itinéraire qui oblige les avions entrant en Israël à effectuer un virage plus long que l’itinéraire qui permet d’atterrir au-dessus de Tel Aviv directement à l’aéroport Ben Gourion.
La raison en est peut-être inquiétante : l’État d’Israël subit une grave attaque qui empêche les avions de ligne de naviguer à l’aide du GPS, a appris Israel Hayom. Ces derniers mois, le pays a subi des interférences GPS incessantes provenant de sources inconnues, apparemment extérieures au pays, ce qui l’empêche presque complètement de mener à bien les processus critiques permettant aux avions d’atterrir sur les routes standard. Pour cette raison, la plupart des atterrissages s’effectuent sur une route désignée, où il est possible d’effectuer une navigation terrestre (ILS) qui passe au-dessus des villes de Modi’in Illit, ‘Hashmonaim, Lapid et Kfar Oranim.
L’aveu de l’autorité aéroportuaire intervient après que les habitants du conseil régional de Maté Binyamin se sont plaints auprès de leur chef du conseil, Israel Gantz, du bruit assourdissant des avions de passagers survolant les colonies à basse altitude. Le conseil a envoyé une lettre à l’Autorité, dans laquelle il exige une explication sur le fait que les avions n’atterissent pas directement depuis la mer et n’effectuent pas le long trajet qui passe au-dessus de la ville de ‘Hasmonaim.
Iris Raz, chef de la Division de la qualité environnementale de l’Autorité aéroportuaire, a répondu à Israel Gantz que « pour la plupart, pour des raisons opérationnelles et environnementales, les atterrissages s’effectuent en utilisant l’approche RNP (atterrissage à l’aide des systèmes GPS de l’avion), sauf lors de périodes de temps orageux et de mauvaises conditions de visibilité, ou lors de perturbations du système de GPS ».
« Ces derniers mois, l’État d’Israël a subi des interférences GPS incessantes provenant de sources inconnues, probablement en dehors de l’État d’Israël. Ces interférences empêchent presque complètement la possibilité d’effectuer des processus RNP, et donc presque tous les atterrissages sont effectués sur la route ILS (atterrissage basé sur une aide à la navigation au sol), qui est le long itinéraire qui passe par Modi’in Ilit, ‘Hashmonaim et Kfar Oranim.
« L’Autorité Aéroportuaire est consciente des effets du bruit et fait constamment de son mieux pour le minimiser et le répartir équitablement entre les différentes localités de la région et, ce faisant, s’efforce, autant que possible, de ordonner aux avions d’atterrir sur la piste 30 lors de l’approche RNP », a écrit Raz. « La gestion du trafic aérien est un domaine unique et professionnel qui oblige Israël, en tant qu’opérateur du système de contrôle du trafic aérien, à agir de manière à garantir une sécurité maximale des vols, et il n’est donc pas possible de prendre un engagement absolu pour éviter de détourner les avions vers la piste avec une approche ILS, et ce malgré l’effet que cela a sur les localités existantes le long de la trajectoire de vol vers l’atterrissage ».
News 12 a rapporté qu’Israël étudie la possibilité qu’il s’agisse de systèmes de guerre électronique russes opérant en Syrie et en Méditerranée orientale, comme cela s’est déjà produit dans le passé. Parallèlement aux tests, des efforts sont déployés pour résoudre le problème.