L’ONU a voté une journée internationale de deuil en souvenir de LA catastrophe : l’Indépendance d’Israël en obéissance à sa propre Résolution 181.
Si la logique avait son mot à dire…
… Le surréalisme et le déni de la réalité ne seraient-elles pas les choses au monde les mieux partagées ? Si le bon sens avait droit de cité, l’ONU s’auto-dissoudrait, puisqu’elle est l’auteur de la catastrophe qu’elle déplore.
En 2022, les Nations Unies ont voté 15 résolutions contre Israël et 13 contre le reste du monde : une contre l’Iran, qui tue les femmes dont le voile est de travers, une contre la Syrie, qui affiche un demi-millions de tués par son dirigeant, une contre la Corée du Nord qui lance des missiles balistiques, une contre le Myanmar, où l’armée a pris le pouvoir par un coup d’État, une contre les États-Unis pour leur embargo sur Cuba et six contre la Russie qui a envahi l’Ukraine sans l’ombre d’une provocation.
Rappelons que l’objet qui réunit ces nations dans le déni de son existence est une démocratie de 9 millions d’habitants entourée des dictatures les plus violentes, qui disposent d’une réserve d’un milliard et demi de croyants à qui leur livre « saint » ordonne de l’annihiler.
Si le vote de l’ONU était dicté par autre chose que de l’antisémitisme pur et simple, elle aurait jeté le même opprobre sur tous les pays dont elle a initié l’indépendance.
Il y a toujours un autre pour qui l’indépendance de l’un est une catastrophe
Un an avant Israël, le Pakistan fut une catastrophe pour l’Inde, qui dut lui céder 800 000 km², une partition répondant à l’exigence des musulmans de faire Inde à part. Cette partition engendra 15 millions de réfugiés, pour lesquels nulle agence de l’ONU ne fut créée.
La catastrophe, la vraie, toucha le million de Juifs qui vivaient dans les pays arabes et que ces pays expulsèrent quand l’indépendance d’Israël fut déclarée. L’ONU n’a pas dépensé un centime pour leur venir en aide.
En ce qui concerne l’État juif, qui recueille à lui tout seul la plus grande part de l’agressivité onusienne, rappelons les faits aux moins de vingt ans : au commencement était un territoire de 120 000 km², sur lequel la SDN, l’ONU de l’époque, avait mandaté la Grande Bretagne pour y parrainer un Foyer national juif. La perfide Albion n’a rien eu de plus pressé que d’en soustraire environ 80 %, pour en faire cadeau à l’émir Abdallah (Omar Sharif dans la version romancée de Lawrence d’Arabie en technicolor).
C’est pourquoi la Résolution 181 prévoyait la création de deux États sur les 20 % du territoire restant. La catastrophe, dont on célébrera désormais le souvenir le même jour que l’Indépendance d’Israël, n’est pas que la Ligue arabe ait refusé la création de l’État arabe de Palestine et que, de ce fait, seul Israël ait déclaré son indépendance à l’heure prévue : c’est que la tentative d’annihilation de l’État juif nouveau-né par sept pays arabes, le jour même, n’a pas abouti.
Pourquoi attaquer systématiquement un petit pays qui offre tant au monde ?
Voilà une question qu’elle est bonne. On ne prête qu’aux riches, surtout quand il s’agit de mauvaises intentions : vus de la lorgnette française, les États-Unis se lancent toujours dans des guerres « pour le pétrole ». D’autres pays ont été colonisés pour leurs ressources en diamants par des États auxquels on donne aujourd’hui le bon D’ sans confession (Angleterre, Espagne, Belgique, Pays-Bas, et nous et nous et nous…)
Depuis 1948, le peuple d’Israël a été le peuple élu bouc émissaire par l’ONU, comme il l’avait été par l’Inquisition, par les cosaques, par les nazis… avec une constance dans la passion haineuse que la raison ne peut expliquer.
En 2010, il a découvert dans ses eaux territoriales des gisements d’environ 605 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Ces gisements sont exploités depuis 2019. Aujourd’hui, ils permettent à l’Europe de ne pas trop souffrir du conflit russo-ukrainien.
Ce n’est pas une raison suffisante aux yeux des dirigeants de ses États-membres, pour s’opposer à une résolution ignominieuse contre leur fournisseur. L’Europe veut le gaz, l’argent du gaz et la peau du survivant des chambres à gaz.
Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, l’Italie, l’Autriche, le Danemark, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie et les Pays-Bas ont voté CONTRE cette résolution indigne. Pour la première fois depuis 35 ans, l’Ukraine s’est abstenue.
Fidèle aux deux piliers de la politique picrocholino-macroniste, le ‘ni-ni’ et le ‘en-même-temps’, la France s’est abstenue de choisir entre le déshonneur et les principes qu’elle affiche.
L’Indépendance d’Israël est une aubaine, pas une catastrophe
Depuis 75 ans, les dictateurs arabes et musulmans cachent leur prévarication et leur brutalité derrière la juste-lutte-du-peuple-palestinien au nom de laquelle ils font avaler des boas de sacrifices à leurs peuples.
Si leur vœu se réalisait et que les Juifs disparaissaient de la planète avec leur État, ils n’auraient plus de bouc émissaire et seraient renversés par leurs populations révoltées.
Ces pays, que la loi religieuse empêche d’accéder à la modernité, bénéficient cependant de la créativité d’Israël : l’arrosage au goutte-à-goutte, la clé USB, les technologies pour économiser l’eau et en fabriquer, les traitements révolutionnaires contre le cancer, l’autisme, la maladie de Charcot, etc., etc., on en passe, car il y a de quoi remplir une encyclopédie.
Comment se fait-il que sur le même territoire, Israël sans aide onusienne et son voisin des Palestine (Gaza et Cisjordanie) richement nourri par les subsides onusiens, présentent des niveaux de développement aussi diamétralement opposés au bout de 75 ans ?
Comment se fait-il que l’Algérie, indépendante de la France depuis 1962, soit encore un État du tiers-monde dirigé, miné, décrypté et ruiné par la corruption ?
À propos de corruption, l’UE a décroché le pompon
Après avoir imaginé qu’ils sont les élus d’un peuple européen fantasmatique, les envoyés de l’UE se sont attelés à la destruction de l’Histoire. Préférant obéir à une directive de Bruxelles qu’aux Tables de la Loi révélées sur place, ils « ne reconnaissent pas la souveraineté juive » sur la capitale où ont régné David et Salomon.
Une visite de la vieille ville de Jérusalem et du Mur, vestige du Temple de Salomon, était prévue pour treize diplomates européens, le 9 décembre 2022. Treize est un chiffre qui a porté malheur à un rabbin juif local il y a un peu plus de 2000 ans. Ce n’est pas pour cette raison que les représentants de l’Italie, de la Slovénie et de la Roumanie ont quitté le groupe : c’est pour obéir aux gardiens de l’orthodoxie européenne (i24news).
On imagine l’ambassadeur italien, rentré chez lui et expliquant au pape que l’Union européenne refuse la souveraineté juive sur la capitale de l’État juif parce que Jésus était un colon et qu’il humiliait les Palestiniens…
Liliane Messika, MABATIM.INFO
Avant la colonisation européenne, les pays arabes, c’était zéro. Depuis la décolonisation, c’est pas grand chose. Et ce, malgré la rente pétrolière qui a permis de bâtir des fortunes. Rien à attendre de ces gens là.