Le prochain cycle de négociations, prévu au Caire, devrait rencontrer des obstacles majeurs. Le leader du Hamas, qui craint pour sa vie, exige des garanties des négociations qu’il ne sera pas une cible d’élimination. De plus, Israël continue de refuser de se retirer de l’axe Philadelphie, même lors de la phase 2 de l’accord.
Be’hadré ‘Harédim
Yahya Sinwar, le chef de l’organisation terroriste meurtrière du Hamas à Gaza, exige des garanties qu’il ne sera pas une cible d’élimination une fois qu’un accord pour la libération des otages sera conclu.
Le journal « Asharq Al-Awsat » a rapporté aujourd’hui que de nombreux obstacles attendent le prochain cycle de discussions au Caire concernant les négociations, notamment le refus d’Israël de se retirer de l’axe Philadelphie, contrairement aux souhaits tant du Caire que du Hamas, ainsi qu’une nouvelle condition posée par Sinwar par crainte pour sa vie.
Selon des hauts responsables qui se sont entretenus avec le journal, « les signes actuels sont sombres et pourraient être interprétés comme des tentatives de brouiller les négociations au Caire. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, compte sur le report de la résolution des négociations jusqu’après les élections présidentielles américaines en novembre prochain, dans l’espoir de l’arrivée de son allié, le candidat républicain Donald Trump. »
Ce soir (mercredi), un appel est prévu entre le président des États-Unis, Joe Biden, et le Premier ministre Netanyahou, dans le but de sauver les négociations sur l’accord des otages. Biden devrait envoyer son envoyé au Moyen-Orient, Brett McGurk, au Caire pour assurer la tenue du sommet dans la capitale égyptienne, selon un rapport de Kan 11.
Le journaliste Suleiman Maswadeh a rapporté que la proposition américaine, à laquelle Netanyahou a consenti concernant l’axe Philadelphie, comprend un retrait de l’axe lors de la phase 2 de l’accord. Cette proposition est considérée comme un compromis du point de vue des exigences israéliennes. Cependant, le Hamas et l’Égypte ont refusé cette proposition et ont exigé, lors des discussions au Caire, un retrait de l’axe Philadelphie dès le début de l’accord, lors de la phase 1.
Selon des hauts responsables israéliens, l’Égypte a envoyé un message aux médiateurs israéliens, déclarant : « Vous n’avez rien à chercher sur cet axe, les tunnels qui le traversent pénètrent bien au-delà de la frontière. »
Le bureau du Premier ministre a démenti ce rapport : « Le rapport selon lequel le Premier ministre Netanyahou a accepté qu’Israël se retire de l’axe Philadelphie n’est pas correct. Israël s’en tiendra à la réalisation de tous les objectifs de la guerre, tels que définis par le cabinet, y compris l’objectif selon lequel Gaza ne constituera plus une menace sécuritaire pour Israël. Cela nécessite la fermeture de la frontière sud. »
