Pour la première fois, des dirigeants de l’Unrwa et de l’Union européenne veulent bien reconnaître que les ouvrages scolaires utilisés par l’Autorité Palestinienne « sont problématiques et provoquent une vive inquiétude, « car ils contiennent de l’incitation et de la glorification des actes terroristes. De manière ironique, le ministre de la Défense Benny Gantz déclarait il y a une semaine, après sa rencontre avec Abou Mazen, que celui-ci était opposé au terrorisme !
Depuis le début du mois de septembre, trois séances au parlement européen ont déjà été consacrées à cette question, et la commission de contrôle budgétaire de l’UE se réunira à la fin du mois de septembre pour envisager un gel du financement de « l’éducation » au sein de l’AP.
Cette nouvelle orientation est la conséquence d’un rapport qui avait été commandé par l’UE pour voir si les contenus des ouvrages scolaires employés par l’AP incitent à la haine et à la violence et sont conformes ou non aux standards éducatifs internationaux fixés par l’Unesco. Ce rapport avait été demandé suite à un travail et un lobbying de longue haleine par l’institut Impact-se.
Le rapport établit que les ouvrages scolaires en usage dans les écoles sous contrôle de l’Autorité Palestinienne « encouragent la violence contre des citoyens israéliens (juifs), contiennent des thèmes antisémites, glorifient la violence terroriste et les terroristes qui ont assassiné des Juifs, appellent les jeunes au Jihad et à la mort, délégitiment le droit à l’existence de l’Etat d’Israël et rayent l’Etat d’Israël des cartes en usage dans les écoles ».
Des hauts responsables de l’Union européenne et de l’Unrwa en ont discuté avec le chef de cabinet de l’AP Mohammed A-Shtayeh, exprimant leur forte réprobation. Ce dernier a repoussé les accusations et a prévenu qu’en cas de gel du financement européen, l’AP trouvera d’autres sources pour financer les ouvrages scolaires.