Photo : démolition de maisons dans le village bédouin de Umm al-Hiran, dans le Néguev
La politique de rigueur face aux Arabes (en tout genre, puisqu’il s’agit là de Bédouins) mise en place par le gouvernement a eu des conséquences dramatiques : un policier tué dans le Négev, et son assassin « neutralisé ».
Les forces de l’ordre s’apprêtaient à y démolir plusieurs structures édifiées sans autorisation, quand un homme a précipité son véhicule dans leur direction. Erez Lévy a été tué.
Le député Ayman Odeh, chef de file de la Liste arabe unie, a été légèrement blessé à la tête durant les violences, ce qui leur a donné une importance plus accentuée.
Dans les faits, une grève générale a été lancée dans la population palestinienne, en manifestation contre ces incidents.
Sans doute aucun, un nombre inimaginable de constructions ont été érigées dans l’ensemble des agglomérations palestiniennes sans la moindre autorisation, et ce, souvent sur des terrains appartenant à d’autres, ou à l’Etat. Ainsi l’attaque contre les gens d’Amona et la décision de la Cour suprême de les expulser de leurs maisons relèvent d’une certaine hypocrisie, que la conduite dure à présent suivie veut montrer et contrer.
Toutefois, comme on le constate, cela ne se passe pas sans heurs…