Des sources haut placées au sein de l’organisation terroriste meurtrière Hamas admettent que l’organisation est en crise profonde et que ses dirigeants sont contraints de se cacher par crainte d’être éliminés. Selon ces responsables, le Hamas aspire à un cessez-le-feu pour pouvoir se reconstruire.
Srouguim News
La reprise des combats et l’arrêt de l’entrée de l’aide humanitaire dans Gaza commencent à faire leur effet : pour la première fois depuis le début de la guerre, des responsables du Hamas reconnaissent que l’organisation est en plein chaos, et que ses dirigeants sont occupés à se cacher plutôt qu’à gérer le mouvement.
Selon un rapport de la journaliste Sapir Lipkin de Nouvelles 12, des sources haut placées au sein du Hamas ont confié au journal saoudien Asharq Al-Awsat que l’organisation rencontre d’importantes difficultés dans la gestion de plusieurs aspects, en grande partie parce que tout le monde est sous attaque. Tous ceux qui sont restés dans la bande de Gaza — y compris les dirigeants politiques, militaires et les responsables civils — sont contraints de se cacher et d’échapper à la traque des forces de sécurité israéliennes, en attendant l’obtention d’un cessez-le-feu.
De plus, les responsables ont affirmé que le Hamas reste fort et uni, mais que les circonstances actuelles l’obligent à se replier, principalement parce que les frappes israéliennes ciblent les centres gouvernementaux, les domiciles de responsables, les personnalités clés et d’autres zones stratégiques.
Selon eux, un cessez-le-feu permettrait au Hamas de retrouver sa puissance administrative et de continuer à gérer la bande de Gaza, jusqu’à ce qu’un accord clair soit trouvé sur le futur gouvernement de l’enclave, accord qui dépendrait d’un organisme consensuel, lié principalement au comité d’aide communautaire.