Gaï Tsur, général de réserve, n’a pas hésité à vociférer un discours haineux s’en prenant à Netanyahou et à sa famille, devant des manifestants complices. Pour ce général, ce n’est pas Sinwar ou Deif qui sont les ennemis d’Israël, le véritable ennemi, c’est bien le premier ministre… Dans la foulée, il s’en est pris à son épouse, la traitant de kléptomane, de raciste et d’autres noms d’oiseau avant de s’attaquer à son fils en le qualifiant de ben naavat hamardout : fils perfide et rebelle (1 Sam 20, 30), à la manière dont le roi Saul avait tancé son fils Jonathan. Ce général s’époumonait en rappelant cette malédiction. Cependant, il ne s’est pas arrêté là. Il s’en est pris à son lieu d’habitation à Césarée, en beuglant “Nous coulerons du béton dans ta piscine…” C’est peu de dire que ce film a prouvé, si besoin était, la charge de haine que véhicule depuis quelques années le rapport de cette engeance qui s’auto-proclame élite de la société israélienne, à Netanyahou. J’espère que cette haine, palpable à même l’écran télévisuel, finira par détruire de l’intérieur ce général et ses acolytes qui la propagent.
Le même soir, Ynon Magal de la chaîne 14 avait invité Netanyahou à son émission “Les Patriotes”. Pendant plus de 45 mn, le premier ministre a répondu à ses questions. Le présentateur lui a montré ce film en lui demandant son avis, et s’étonnait de constater qu’il gardait son calme devant ces attaques personnelles. Netanyahou a pris quelques secondes avant de répondre. Un silence pesant s’est instauré et il a dit : “Je souffre beaucoup quand on s’attaque à ma famille, quant à moi, je puise mes forces et mon calme de la mission que j’ai reçu du peuple, du suffrage universel”. Une réponse que Gaï Tsur devrait méditer, s’il avait un brin de jugeote, lui qui s’égosille en accusant Netanyahou de trahir les valeurs démocratiques.
Bien sûr, le fou du village, Yaïr Lapid, celui dont tout le pays se moque, n’a pas manqué d’ajouter son grain de sel. Il a braillé à la tribune de la Knesset, en s’adressant au premier ministre : “Nous allons effacer le sourire de ton visage…”
Mais la palme revient incontestablement au prof. Assa Kasher, professeur d’éthique dont on dit qu’il a formé des générations d’officiers supérieurs de Tsahal. Sa dernière intervention se résume au fait que la valeur suprême de toute société est l’individu : haprat. Entendez : de l’individu et de ses libertés. Drôle d’éthique où rien, absolument rien, n’est dit des devoirs de cet individu vis-à-vis de l’autre homme, de la société, de l’Etat, de la justice, de l’égalité etc… J’en veux pour preuve que pas une seule fois, ce professeur d’éthique n’a protesté contre la discrimination de 50% de la population israélienne, laissée sur le bas-côté de la route par ses amis Kaplanistes. Oui, une éthique pour les riches dans une société qui porte aux nues la permissivité totale.
Il a ajouté qu’il faudrait supprimer du vocabulaire hébreu le terme de nitsah’on : victoire. Il ne se rend même pas compte que les ennemis d’Israël font de cette bouillie éthique des mets délicieux et se réjouissent que les citoyens de cet Etat s’étripent, attendant le moment propice pour attaquer… De surcroît, il vit sur une autre planète. Il est atteint de cécité mentale. Ne s’informe-t-il pas que nos soldats sont en train de combattre contre vents et marrées les terroristes psychopathes du ‘Hamas et que bientôt ils s’occuperont du Hezbollah, avant de revenir mettre un peu d’ordre dans la société israélienne, car les Lapid, Ganz, Eisenkot, Dan Halouts, Ehoud Barak, Bougy Yaalon, Yaïr Golan, etc… toute cette vieille garde sera bientôt remisée dans les catacombes de l’histoire et remplacée par les combattants qui reviendront du front…
© David Banon, prof.