« Il ne libérera jamais tous les otages »

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Une ancienne officier du renseignement du Shabas (services pénitenciers) révèle : Sinwar a demandé à obtenir le livre Le Kuzari, mais sa demande a été refusée et il a fait appel à la Cour suprême.
Lors d’une interview avec Rikli et Segal sur Channel 14, l’ancienne officier du renseignement du Shabas affirme que Sinwar a appris à connaître la société israélienne en prison. Il croit en la division de la société israélienne, c’est pourquoi, selon elle, « il ne libérera jamais tous les otages. »

David Cohen | Kikar HaChabbath 

Betty Lahav, ancienne sous-commissaire et ancienne haut-gradée du service pénitentiaire israélien, qui a notamment servi en tant que chef du renseignement du Shabas et qui connaît bien le monde des terroristes, notamment le chef des meurtriers Yahya Sinwar, a révélé hier soir (lundi) lors d’une interview avec Segal et Rikli sur Channel 14, que Sinwar avait demandé à obtenir dans sa cellule en prison israélienne le livre Le Kuzari de rabbi Yehuda Halevi. Sa demande a été refusée par le Shabas, et il a fait appel à la Cour suprême.

Selon Betty Lahav, « Il (Sinwar) nous connaît très bien. Il est entré en prison en 1989 avec un agenda bien établi et il a appris à connaître les Israéliens. Il a créé des unités d’écoute dans les prisons à travers lesquelles il surveillait les médias israéliens. »

Lahav a ajouté : « Il a lu le livre de Begin, il a lu le livre de Bibi (Une place sous le soleil), il s’est développé et a grandi. Quand il demandait certains livres et que nous refusions de les lui donner, il portait l’affaire devant la Cour suprême. »

À ce moment-là, l’intervieweur Segal a interrompu Lahav et lui a demandé : « Te souviens-tu d’un livre spécifique qu’il avait demandé et que vous aviez refusé de lui fournir au Shabas ? »
Lahav a répondu : « C’était Le Kuzari, nous lui avons dit : ‘Quel rapport as-tu avec ce livre ?' »

Lahav a ajouté que des conversations internes tenues par Sinwar en prison, interceptées par le renseignement du Shabas, révélaient sa croyance que l’État d’Israël cesserait d’exister d’ici 2027.

« Sinwar croyait », affirme Lahav, « que la société israélienne se désintégrerait de l’intérieur. »

Lahav fait référence à un document révélé par Bild dans lequel Sinwar autorise les équipes de négociation à faire traîner les pourparlers avec Israël et dit : « Il ne libérera jamais tous les otages, car c’est son assurance et cela contribue à diviser la société israélienne. »

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