Ibrahim Raissi, surnommé dans son pays le « bourreau », ce qui veut dire beaucoup, qui est considéré comme un allié d’Ali Khamenein, a été élu président de l’Iran. Israël y voit une confirmation de la tendance extrémiste de la République islamique, et donc ses plans doivent être redéployés et il faut préparer des attaques militaires contre des sites nucléaires de ce pays devenu plus hostile encore.
JDN
Ibrahim Raissi a été élu nouveau président de l’Iran, et l’establishment israélien de la défense se prépare. Nir Dvori rapporte ce soir (samedi) sur News 12 qu’en Israël, la possibilité d’une attaque contre des sites nucléaires iraniens est à nouveau envisagée.
Raissi est connu comme un homme encore plus conservateur et extrémiste que son prédécesseur au pouvoir. Le ministère de la Défense estime que l’élection du président élu comme futur successeur de Khoumenei augmente les chances d’une protestation civile.
Le ministère de la Défense a longuement discuté du cas de Raissi jeudi dernier, supposant qu’il serait effectivement élu à ce poste. En Israël, on estime qu’à son entrée en fonction, Raissi adoptera la ligne conservatrice et extrémiste du guide suprême iranien, Ali Khamenein.
Selon eux, Raissi pourrait accélérer la tendance à l’implantation iranienne à l’intérieur des frontières de la Syrie et du Liban ainsi que soutenir l’accord nucléaire, comme l’a fait son prédécesseur au pouvoir, dans le but de faire lever les sanctions et réussir à continuer à exporter le terrorisme iranien au monde.
Selon un haut responsable du ministère de la Défense, cité dans News 12, « il n’y aura peut-être pas d’autre choix que de préparer un plan d’attaque nucléaire en Iran. Un budget et un détournement de ressources sont nécessaires ».
Le ministère des Affaires étrangères a répondu ce soir à la victoire de Raissi, affirmant qu' »après que le guide suprême a dicté au public iranien pour qui il peut voter, moins de 50 % des citoyens ont élu le président le plus extrémiste à ce jour ».
