Hôpital Kamal Adwan : une vitrine du Hamas démasquée lors d’une opération israélienne

Une opération d’envergure révèle un sanctuaire terroriste
L’armée israélienne, accompagnée du Shin Bet, a effectué une perquisition à l’hôpital Kamal Adwan à Jabaliya, dans la bande de Gaza, qui a mené à l’arrestation de plus de 240 terroristes. Parmi eux, plusieurs étaient impliqués dans des attaques menées le 7 octobre dernier. L’opération a été motivée par des renseignements signalant que l’hôpital servait de refuge à des hauts responsables du Hamas, ainsi que de base opérationnelle pour des activités terroristes.

Selon les témoignages recueillis, le directeur de l’hôpital, le Dr Hussam Abu Safiyeh, était directement impliqué dans les opérations du Hamas. Lors du raid, il se serait montré confiant et détendu, certain de son impunité. Pourtant, les interrogatoires menés par l’Unité 504 de Tsahal ont révélé son rôle central dans la coordination des activités terroristes.

« Nous avons découvert que des salles entières de l’hôpital étaient réservées aux terroristes, à l’abri des regards. Les patients n’étaient qu’une mise en scène pour camoufler les activités du Hamas », a expliqué le sergent-chef (réserviste) G. de l’Unité 504.

Fausse identité et tentatives de fuite
Parmi les terroristes capturés, certains avaient adopté des stratagèmes pour échapper aux forces israéliennes. Un commandant du Hamas s’est présenté comme un civil blessé, avec un plâtre factice réalisé par un médecin complice.

« Lors de son interrogatoire, il a admis que le plâtre était un subterfuge pour faciliter sa fuite dans une ambulance humanitaire », a déclaré le sergent A. « Ce genre de détails illustre comment le Hamas instrumentalise les structures humanitaires ».

Une technologie pour distinguer civils et terroristes
Malgré la complexité de l’opération, les forces israéliennes ont utilisé des systèmes sophistiqués pour distinguer les innocents des combattants. Les civils identifiés ont reçu des soins, de l’eau et des provisions avant d’être libérés.

« Contrairement aux accusations formulées à l’échelle internationale, nous respectons le droit international en traitant les prisonniers de manière conforme », a affirmé le lieutenant (réserve) D.

Une base militaire déguisée
Les interrogatoires ont également révélé que l’hôpital Kamal Adwan abritait des infrastructures stratégiques du Hamas : salles d’opérations, entrepôts d’armes et de munitions, ainsi qu’un centre de commandement.

Le sergent-chef G. a souligné que cette localisation était essentielle à l’organisation terroriste : « Chaque décision majeure passait par cet hôpital. Il ne s’agit pas d’un lieu de soin, mais d’un hub pour le Hamas ».

Une révélation sur les origines de l’hôpital
Le nom de l’hôpital rend hommage à Kamal Abdel Hafiz Adwan, un membre du Fatah impliqué dans des attaques meurtrières en Israël avant d’être tué en 1973.

L’opération menée à l’hôpital Kamal Adwan met en évidence une réalité troublante : l’utilisation d’infrastructures civiles à des fins terroristes. Ces découvertes soulèvent des questions sur la responsabilité du Hamas dans la mise en péril des populations civiles et l’instrumentalisation de l’aide humanitaire.

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