Deux hommes politiques israéliens passent par une période difficile : Yits’hak Herzog et le rav Arié Dérhy
Yits’hak Herzog, le dirigeant actuel (pour l’heure) du parti Travailliste local, est soupçonné de mauvaise gestion des fonds ayant permis à son groupe l’accès au pouvoir. Il devrait être interrogé par la police à cet égard. Difficile d’anticiper l’issue de cette menace, mais il semblerait que cette interrogation à ce sujet soit tombé juste à un moment où il s’apprêtait à répondre positivement à la demande de Netanyahou de rejoindre le Likoud et de prendre part au gouvernement. Certains ont même franchi le pas et ont affirmé que ce scandale a été fomenté par des groupes politiques opposés à un tel changement dans l’équipe gouvernementale, dans la mesure où cela leur ferait perdre de l’influence.
Quant au rav Dérhy, il s’agit de questions concernant ses biens immobiliers, en particulier une villa construite dans le charmant village de Safsoufa, à proximité de Méron. Une belle propriété, dont l’érection a coûté quatre millions de shékels. C’est une grande somme, mais le ministre de l’Intérieur répond que toute sa famille a participé à cette opération, et que la villa dessert un grand nombre de personnes.
Divers proches du rav Dérhy ont fait l’objet, eux aussi, d’une perquisition policière, et cet homme politique reconnaît passer à nouveau par une période délicate.
Difficile de savoir, là aussi, si l’affaire repose sur des bases réelles, ou vient plus prosaïquement gêner, une fois de plus, cet homme politique orthodoxe, simplement parce qu’il occupe ce poste.