« Heures critiques » : le Hamas accepte l’exil de hauts responsables en Turquie et au Qatar

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Smoke rises over Gaza, as seen from Israel's border with Gaza, in southern Israel October 30, 2023. REUTERS/Evelyn Hockstein

Ces derniers jours, dans le contexte des avancées dans les négociations pour la libération des otages et l’établissement d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, des signes encourageants ont émergé dans les médias arabes. Plusieurs rapports montrent que le Hamas tente de se présenter comme un acteur pragmatique, engagé dans la recherche de solutions, tout en soulignant les progrès des discussions et des accords potentiels.

Points clés de l’accord en cours de finalisation :

  • Libération des otages : Le Hamas aurait accepté de libérer des otages malades, âgés et des femmes soldats. En outre, ils ont affirmé détenir des otages vivants et se disent prêts à fournir des informations à leur sujet.
  • Prisonniers : Le Hamas réclame la libération de détenus palestiniens, exigeant que des hauts responsables soient exilés au Qatar et en Turquie. Cependant, ils accusent Israël de refuser la libération de prisonniers vétérans et de leaders détenus de longue date.
  • Retrait et retour : Le plan inclut un retrait initial de Tsahal des centres urbains de la bande de Gaza, tout en maintenant des forces sur des axes stratégiques. Dans une première phase, des femmes et des enfants pourraient retourner dans le nord de la bande, suivis par les hommes à un stade ultérieur.

Les rapports insistent sur le fait que le Hamas exige des garanties internationales écrites pour l’application de l’accord et refuse l’installation de points de contrôle pour les déplacés retournant vers le nord. De plus, ils rejettent l’idée d’un point de contrôle israélien sur l’axe Al-Rashid.

Détails supplémentaires sur l’accord :
La première phase devrait durer entre 45 et 60 jours, avec la libération de 30 otages — vivants et morts — en échange de plusieurs dizaines de prisonniers sécuritaires, certains purgeant des peines de prison à perpétuité. Par ailleurs, le passage de Rafah devrait être transféré sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, bien que cela ne se fasse pas immédiatement.

Des responsables du Hamas affirment vouloir parvenir à un accord, se présentant comme des acteurs sérieux et engagés dans les négociations. Toutefois, ils insistent sur l’obtention de garanties claires et contraignantes de la part des médiateurs régionaux et internationaux.

La chaîne Al-Arabiya a rapporté des « heures critiques » avant un accord de cessez-le-feu à Gaza, sous la pression des médiateurs. « Une percée majeure a été réalisée sur plusieurs points de désaccord. Le Hamas a accepté que le retrait israélien ne soit pas complet dès la première phase et a renoncé à exiger la fin de la guerre dans cette étape initiale. »

Malgré les avancées, des divergences importantes subsistent, et les négociations se trouvent à une étape délicate et complexe. Les parties impliquées espèrent parvenir à un accord d’ici la fin de la semaine, mais avertissent que de « nouveaux obstacles » pourraient encore perturber le processus.

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