Nul doute que la situation dans le pays est réellement critique : hier, mardi, 7.000 nouveaux cas de personnes atteintes du virus ont été enregistrés ! Autrement dit, toutes les limites ont été dépassées. Que fait-on ? Netaniyhaou veut l’imposition immédiate d’un confinement généralisé, y compris l’interdiction de prière dans des salles fermées pour Yom Kippour. D’un autre côté, le public refuse une interdiction sur les synagogues, et une permissivité totale sur les manifestations ! Comme déjà dit, a priori, le rav Arié Dérhy menace de démissionner si ce principe n’est pas respecté – et il ne sera probablement pas le seul à le faire.
N’oublions pas encore un petit détail : une telle augmentation signifie évidemment que le système hospitalier atteindra rapidement à saturation, que D’ nous en protège !
Vous vous souvenez du mot « plonter », que nous avions appris voici quelques mois ? Ce mot – en yiddish – décrit une situation de laquelle on ne parvient pas à sortir… Eh bien, nous y sommes revenus, à un degré de loin plus important qu’à l’époque, parce qu’actuellement, le gouvernement ne fonctionne pas, ou plutôt, n’importe quel sujet sert immédiatement de butoir pour les uns contre les autres, et toute question qu’il faut résoudre reste en suspend, parce qu’il n’est pas donné d’apporter une conclusion, puisque l’un va contre l’autre, au détriment du peuple tout entier !
Il se peut que, finalement, c’est justement le projet divin : celui de nous amener à prendre conscience des limites de l’homme, et du fait qu’il nous faut, absolument et en urgence, l’arrivée d’un autre système… Que l’Eternel fasse que cela se passe rapidement, le plus rapidement possible !
C’est à pleurer.
Aucune leçon n’a servit nul part (sauf peut-être chez les tortionnaires asiatiques)
Et nous ne sommes pas encore en saison froide et humide…avec en prime la grippe!
C’est compliqué de limiter ses contacts ?
C’est compliqué de restreindre ses sorties ?
C’est compliqué de prier chez soi ?
C’est si difficile que ça d’avoir pitié de soi-même ? de ses proches ?
Il est extrêmement choquant d’arriver au constat de la réussite terrifiante de la manipulation de masse des cerveaux consécutive à six mois de bourrage de crâne médiatique. Qui aurait imaginé il y a seulement un an que le Pilier par excellence de la cohésion et de la pérennité du judaïsme, qui nous maintient en vie par cette élévation sainte, quand tout le peuple ressemble à des anges et obtient le Pardon de D. qui se rapproche tel un Roi de son peuple, le Jour de Kippour, allait être si facilement remis en cause par les religieux et les rabbins personnellement?
On est pris au jeu, on ne se rend même pas compte de son absurdité. Aujourd’hui, jeudi, tout va bien. Vous pouvez sortir en ville, faire des emplettes, le corona vous le permet. Mais à Kippour, restez confinés chez vous, le corona ne vous ratera pas.
Aucun autre pays ne s’y remet, et le virus est 300 fois moins mortel qu’il y a six mois. Mais la peur qui déshumanise persiste et fait des ravages. Les spécialistes et épidémiologistes non soudoyés l’affirment haut et fort et soulignent l’ineptie de nouvelles restrictions et la psychose entretenue.
On sait aujourd’hui que les spécialistes qui se sont érigés contre le médecin de Marseille qui a sauvé des milliers de patients traités à temps en combinant deux médicaments, ont été soudoyés par les laboratoires pharmaceutiques.
On est en train d’agir exactement comme ce qui figure dans cette confession de Kippour, d’autoriser ce qui est interdit, de rendre impur le pur, par la peur de la chute d’une feuille d’arbre, de faire de bons citoyens l’équivalent d’assassins pour qui être frappés par la police et récolter des amendes est une bien piètre punition, d’interdire ce qui est permis, de fermer les synagogues et le plus grave à Kippour, sans que plus personne ne revendique le droit le plus élémentaire d’Israël de se réunir en prière.
Certains perdent la raison et parlent de Din Rodeph (loi qui permet d’abattre un homme qui en poursuit un autre pour le tuer), quelle haine! Quelle perte de repères et de valeurs!
Cela voudrait dire que n’importe qui pourrait prendre une arme et tuer une personne sans masque?
Une nouvelle chaîne de haine gratuite s’instaure au moment le plus solennel de notre année.
Car qui se fait traiter de rodeph alors qu’il ne poursuit ni ne menace personne, peut très bien devancer celui qui l’a qualifié de tel et le tuer. C’est un langage qu’on ne devrait pas même avoir en pensée.
« Vous tomberez sans être pourchassés » dit le verset lu voici deux Chabbats. Vous tomberez dans le péché de la haine alors que celui qui vous soupçonnez d’être un poursuivant ne l’est pas. Tel est son sens aujourd’hui.
Bien, les grands religieux prieront chez eux avec beaucoup de ferveur.
Mais les autres? Ceux qui nous attendent pour le Kol Nidré, pour leur salut, pour le salut de tout notre peuple, car les plus grands parmi nous ne sont pas des ermites comme chez d’autres? Dans une société européanisée de plus en plus individualiste, il est regrettable que l’on trouve normal de rester seul.
Une injustice hurle jusqu’au ciel, quand les synagogues sont fermées et les gens vides se réunissent avec la bénédiction d’une loi que tout un chacun devrait condamner?
Le message qui transperce est que, finalement, Kippour à la synagogue, ce n’est pas un impératif si important. La preuve, à la moindre épreuve tout s’écroule. Et ce jeu peut durer des années, entre confinements spécialement pour nos Solennités et déconfinements en périodes creuses. Le virus est partout et un confinement en milieu humain sensé consiste à l’étouffer dans l’œuf avant qu’il ne s’étende. Où sont les véritables bergers d’Israël?
Oh , que je suis d’accord . J’avais l’impression d’être le seul au monde à garder la raison car , d’abord j’ai une réflexion médicale de par ma formation et d’autre part HM nous a créé avec שכל qui est dominé actuellement par לב , le coeur , les émotions . Moi aussi , je prends des infos ailleurs et bon nombres de spécialistes (Professeurs , immunologistes, épidémiologistes de renommés mondiales). Le constat est clair , les mesures prises sont à l’opposé de ce qu’il faut et va nous plonger dans un état de psychose collective.
Nul doute qu’il y a bien plus de personnes atteintes que durant la première vague !
Moins de morts ? Peut-être, mais il y en a de trop, et en plus, les hôpitaux sont sous la menace de ne plus pouvoir accueillir des personnes gravement atteintes, donc de les laisser mourir sans assistance. Cela n’est pas évident.
Objectivement, Yom Kippour est plus dangereux parce que les gens risquent d’être confinés dans les synagogues, alors que quand ils vont faire leurs courses, ils sont dans la rue, donc courrent moins de risques.
Mais on ne peut être que d’accord avec cet intervenant sur le fait que toute cette épidémie a provoqué des graves troubles sur le plan psy, mais pas forcément dans le sens qu’il évoque…