Le Héter ‘iska reconnu par la direction des actions bancaires

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Le Héter 'iska reconnu par la direction des actions bancaires

Payer des intérêts sur des jeux d’argent entre Juifs n’est pas permis, à titre de ribith… Toutefois, par un montage financier, on peut autoriser, dans certaines conditions, une telle rétribution pour l’argent déposé chez autrui. C’est ce qu’on appelle un héter ‘iska – une autorisation qui découle d’un dépôt d’argent chez un tiers dans le but de le faire travailler. De fait, on a le droit de confier de l’argent à un agent dont le métier consiste à le placer là où il l’entend, pour ensuite transmettre le gain de cet exercice au propriétaire (moyennant un salaire pour l’agent, bien entendu).

Quand un tel accord est passé entre des personnes privées, dans les conditions prévues par la Halakha, le pourcentage payé devient licite. Cependant, face à une banque ou à des agents boursiers, comment de tels accords peuvent-ils être établis ?

En fait, la plupart des banques en Israël ont déjà automatiquement accepté un accord avec leurs clients : l’ensemble des opérations impliquant des intérêts sont soumises à un héter iska général. Néanmoins, ce n’était pas le cas dans le domaine des actions bancaires et autres. Ceci a changé : la direction des actions (rechouth liniyaroth ‘érekh) a annoncé la possibilité pour qui en ferait la demande, dorénavant, d’établir de tels contrats (ce n’est donc pas automatique).

Le rav Arié Dvir, l’un des grands spécialistes de ces questions de nos jours – a œuvré en ce sens, avec l’aide du président de la commission parlementaire préposée aux finances, l’infatigable rav Moché Gafni.

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