Des responsables du Hamas, dont un ami proche de Sinwar, ont été tués il y a 10 jours, dans un tunnel proche de Gaza.
Parmi les hauts responsables tués dans le tunnel il y avait des membres du bureau politique du Hamas dont Ruhi Moshtaha et Sameh al-Sarraj. Selon le journal saoudien al-Sharq al-Awast, leurs funérailles ont eu lieu hier soir. Des terroristes du Hamas qui ont été envoyés dans le tunnel pour retirer les corps sont morts eux aussi après avoir inhalé un gaz toxique.
A leurs côtés ont également été tués les commandants militaires Abdel-Hadi Siam, l’officier des renseignements de la Brigade de Gaza et commandant de l’unité Nuhaba, Sami Odeh, l’un des officiers supérieurs des renseignements généraux, et Muhammad Hadid, l’un des commandants de la roquette. force à Gaza.
Selon le rapport, leurs funérailles ont eu lieu hier soir. Les terroristes du Hamas envoyés dans le tunnel sont morts après avoir inhalé le gaz du missille ayant servit à la destruction du tunnel. Le même tunnel avait déjà été attaqué mais avait été partiellement réparé jusqu’à ce qu’il explose à nouveau.
Terroristes du Hamas dans la matinée du 7 octobre,
Ruhi Moshtaha, membre du bureau politique du Hamas et l’un des fondateurs de la branche militaire, était très proche de Yahya Sinwar. En 1988, il a été reconnu coupable du meurtre de Gazaouis soupçonnés de collaborer avec Israël et a purgé une peine dans une prison israélienne jusqu’à sa libération dans le cadre de l’accord Shalit en 2011. Moshtaha est considéré comme ayant des opinions bellicistes au sein du Hamas et, au fil des années, il a établi de bonnes relations avec Israël et des relations avec les responsables des services de renseignement égyptiens qui servent de médiateurs entre les parties.
Le journal saoudien a rapporté en janvier que Moshtaha faisait partie des cinq seules personnes du Hamas qui connaissaient en détail le plan de l’attaque surprise contre Israël, et faisait partie de ceux qui ont décidé que le moment de mener l’attaque était samedi matin, le jour de la fête de Sim’hat Tora.
En novembre 2023, le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Daniel Hagari, a annoncé que l’armée avait attaqué deux complexes souterrains où résidaient de hauts commandants du Hamas, dont le commandant de la brigade nord, Ahmed Randour, ainsi que Ruhi Moshtaha et Sameh al-Sarraj. Selon Hagari à l’époque, « le Hamas tente de cacher les résultats de l’attaque, mais on peut affirmer avec certitude que les complexes souterrains ont été très durement touchés ».
Après environ deux semaines, le Hamas a confirmé que Randour et d’autres hauts responsables avaient été tués dans l’attaque, comme le chef du réseau de roquettes, Ayman Tsiam, ainsi qu’A’al Rajab, Rafat Salman et Farsan Khalifa – mais pas Moshtaha et al-Sarraj.
Tous ceux qui appellent à la capitulation d’Israël au prétexte de la trêve et d’une libération plus qu’hypothétique des otages ne se rendent pas compte que Tsahal est en train d’anéantir les uns après les autres les dirigeants du Hamas.
Sans doute ces barbares seront remplacés par d’autres barbares, mais comme ils ne se partageaient pas les informations pour des raisons de sécurité, la reconstitution du puzzle pour les remplaçants sera quasi impossible. La localisation de Sinwar n’est connue que de 2 ou trois personnes. Le système est compartimenté. En plus des informations manquantes, il y aura aussi l’inexpérience. Cette décapitation aura des effets durables.
Netanyahou a reçu les insultes et les crachats de la gauche, mais le travail en cours à Gaza est énorme. Même s’il reste encore Sinwar, il est maintenant isolé et sera obligé de prendre des risques. Sa mort n’est plus qu’une question de jours. Macron et Biden, qui n’arrêtent pas de parler de trêve n’ont rien compris à ce qui se passe à Gaza. Ils n’ont aussi pas compris ce qui s’est passé en Israël. Bibi n’est plus le petit toutou qui fait ce qu’on lui dit, au détriment d’Israël pour que d’autres se fassent bien voir de leurs alliés Arabes. Il est certain à présent que Netanyahou sera plus respecté par ces régimes corrompus arabes, que s’il avait cédé comme les fois passées, pour faire une guerre à chaque fois plus dures tous les deux ans.
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