Alors que les relations entre l’Autorité palestinienne et les Etats-Unis ont atteint une défiance sans précédent, le Hamas renforce de son côté ses relations avec l’Iran et le Hezbollah et consulte la Russie et la Chine afin de contrecarrer le plan de paix du président américain Donald Trump, selon des sources de Gaza citées par le quotidien al-Hayat.
« Le Hamas travaille à la formation d’une alliance palestino-arabo-islamique qui serait en mesure de contrer le plan de Trump », a déclaré cette source, ajoutant que « les discussions avec l’Iran et le Hezbollah sur cette question ont beaucoup progressé ».
L’objectif de ces alliés est de « sauver la cause palestinienne », précise la même source.
Musa Abu Marzouk, haut responsable du Hamas, a par ailleurs déclaré la semaine dernière que les relations de son mouvement avec l’Iran étaient « excellentes », selon al-Hayat.
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La relation entre les deux alliés avait toutefois été altérée par leur divergence de position sur le conflit syrien. Là où Téhéran est un fervent soutien du régime de Bachar al-Assad, le Hamas s’était rangé du côté des rebelles dès la première heure.
Lors de son allocution la semaine dernière, Abu Marzouk a fait savoir que les liens entre le Hamas et la République islamique « sont désormais proches du point où elles étaient avant l’éruption de la guerre civile en Syrie ».
Le mouvement terroriste gazaoui a récemment été accusé par le président de l’Autorité palestinienne d’être à l’origine de la tentative d’attentat contre le Premier ministre Hamdallah le 13 mars, intensifiant les tensions déjà au paroxysme entre les deux factions palestiniennes.
La semaine dernière, l’armée israélienne a annoncé avoir attaqué dans le nuit une installation souterraine du Hamas dans la bande de Gaza et détruit un tunnel en cours de construction qui aurait pu servir à des attaques.
Source www.i24news.tv