Le Hamas a demandé samedi qu’Israël autorise le transfert mensuel de 15 million de dollars qataris vers la bande de Gaza, condition sine qua non pour mettre fin à la recrudescence des violences dirigées vers l’Etat hébreu.
Dans un document remis à l’Egypte, Yahya Sinwar, le chef du Hamas à Gaza, a précisé que le mouvement terroriste souhaitait que l’argent liquide soit transféré d’ici jeudi prochain, a rapporté la télévision israélienne Hadashot TV.
Selon la chaîne d’informations, cette demande d’argent en espèces vise à contourner le mécanisme de coordination et de supervision israélien actuellement en place et permettant de vérifier que l’Autorité palestinienne paie les salaires des travailleurs gazaouïs de manière transparente.
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Amos Ben Gershom/ GPO
Resté dans un premier temps silencieux face à cette demande, Benyamin Netanyahou a indiqué dimanche matin qu »Israël n’acceptera aucun ultimatum du Hamas ».
« Nous continuerons d’agir en conformité avec les intérêts israéliens et uniquement pour la sécurité d’Israël », a ajouté le Premier ministre de l’Etat hébreu lors d’une réunion de son cabinet, en réponse à la requête de Yahya Sinwar.
Benyamin Netanyahou et son équipe se réunissaient pour un briefing sur la situation à Gaza, ainsi que sur les efforts déployés par l’Egypte pour parvenir à un cessez-le-feu entre l’Etat hébreu et le Hamas.
Alors que près de quarante roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza en direction d’Israël dans la nuit de vendredi à samedi, des avions israéliens ont riposté en frappant des positions terroristes dans l’enclave côtière.
Après une nuit de violence, le groupe terroriste du Djihad islamique a annoncé qu’il avait accepté un accord négocié par Le Caire visant à mettre fin à l’escalade des échanges de tirs avec Israël.
Un porte-parole du groupe palestinien a déclaré au site d’informations Safa, basé à Gaza, que le cessez-le-feu était effectif suite à des discussions avec des dirigeants égyptiens.
Le Djihad islamique a ajouté qu’il respecterait cet accord, aussi longtemps que l’Etat hébreu ferait de même.
Israël n’a pas immédiatement reconnu cette déclaration de cessez-le-feu et a à plusieurs reprises par le passé nié conclure des accords avec les factions palestiniennes à Gaza pour mettre le fin aux combats dans l’enclave côtière.
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Hadas PARUSH (AFP)
Le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, a rencontré samedi le chef d’état-major de l’armée israélienne, Gadi Eizenkot, ainsi que d’autres hauts responsables de la sécurité de l’Etat hébreu.
Quelques heures après l’annonce du cessez-le-feu par le Djihad islamique, le Conseil régional d’Eshkol a demandé aux résidents du sud d’Israël de rester à proximité des abris de sécurité.
Certaines restrictions sont quant à elle toujours respectées, notamment celle de limiter les rassemblements en extérieur à 100 personnes maximum.