Le Qatar a exigé il y a 10 jours des hauts responsables du Hamas à Doha de quitter le pays après leur refus de la dernière proposition d’un accord partiel concernant les otages, selon un rapport de Barak Ravid sur le site « Walla ».
Ma’ariv
Le journaliste Barak Ravid a rapporté sur le site « Walla » que le Qatar a exigé il y a 10 jours des hauts responsables du Hamas à Doha de quitter le pays après leur refus de la dernière proposition d’un accord partiel sur les otages, selon des hauts responsables du gouvernement américain. En revanche, un haut responsable du Hamas a déclaré aujourd’hui : « Nous n’avons pas été priés de partir. »
Selon la publication, les responsables américains ont affirmé que le Qatar avait pris cette mesure sous la pression de l’administration Biden. Ils ont précisé que les États-Unis avaient clairement indiqué au Qatar qu’à la lumière de la position du Hamas concernant l’accord sur les otages, ils s’attendaient à ce que le Hamas ne soit pas présent dans le pays.
Cette décision intervient après que l’administration Biden a eu des discussions ces derniers mois avec le gouvernement qatari pour déterminer le moment le plus opportun pour fermer les bureaux du Hamas à Doha. « La semaine dernière, nous leur avons dit que le moment était venu », a déclaré un haut responsable américain.
Le même responsable a ajouté : « Le Hamas est une organisation terroriste qui a tué des Américains et continue de détenir des citoyens américains en otage. Après avoir rejeté à plusieurs reprises des propositions d’accord, ses dirigeants ne devraient être accueillis dans la capitale d’aucun pays qui se considère comme un partenaire des États-Unis. »
Les hauts responsables de l’administration Biden ont précisé qu’ils apprécient le rôle du Qatar dans la médiation entre Israël et le Hamas au cours de l’année écoulée, mais compte tenu du fait que le Hamas refuse même un accord impliquant la libération d’un petit nombre d’otages, la présence des membres du Hamas à Doha n’est plus tenable ni acceptable.