Une haine viscérale d’Israël dans le monde arabo-musulman, ou les Nations unies et quelques milliers de Syriens
Hélène Keller-Lind – Desinfos
Plus de seize pays musulmans interdisent l’entrée sur leur territoire à tout Israélien, certains interdisent même l’entrée de tout porteur d’un passeport portant un simple visa d’entrée israélien. Haine viscérale qui fédère un monde qui s’entredéchire. Le 2 juillet se tiendra à Genève le Festival de haine anti-israélienne traditionnel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Juin et juillet ont vu augmenter à la frontière israélo-syrienne le nombre de réfugiés syriens qui s’y pressent depuis des mois pour fuir les bombardements d’Assad aidé par Russie et Iran. Tentes et aide humanitaire leur sont fournis par Israël qui soigne leurs blessés dans ses hôpitaux…
Plus de seize pays musulmans interdisent l’entrée sur leur territoire à tout Israélien, certains interdisent même l’entrée de tout porteur d’un passeport portant un simple visa d’entrée israélien. Haine viscérale qui fédère un monde qui s’entredéchire. Le 2 juillet se tiendra à Genève le Festival de haine anti-israélienne traditionnel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Juin et juillet ont vu augmenter à la frontière israélo-syrienne le nombre de réfugiés syriens qui s’y pressent depuis des mois pour fuir les bombardements d’Assad aidé par Russie et Iran. Tentes et aide humanitaire leur sont fournis par Israël qui soigne leurs blessés dans ses hôpitaux…
Il est des moments où une vision globale montre l’absurdité du monde d’aujourd’hui.
Frontière israélo-syrienne.
Dans un article remarquable publié dans le Jerusalem Post Seth J. Frantzman décrit la situation des réfugiés syriens qui fuient les bombardements d’Assad épaulé par la Russie de Poutine et l’Iran des Mollahs. Cela fait des mois qu’ils se pressent le long de la frontière entre la Syrie et Israël, dans une zone épargnée jusqu’ici, mais aussi et surtout où l’État hébreu leur fournit une aide humanitaire et des tentes – certaines récentes, d’autres installées depuis des mois – et une aide médicale dans les hôpitaux israéliens. Le journaliste illustre son article avec une vidéo qui montre un médecin syrien réclamant l’aide et la protection d’Israël, ajoutant que cela lui est égal si on le qualifie de traitre.
Haine viscérale d’Israël dans le monde arabe.
Un dernier point capital qui illustre l’omniprésence et la profondeur de cette haine irrationnelle d’Israël dans le monde arabe et souvent dans le monde musulman. Teintée d’antisémitisme la plupart du temps.
Pour discréditer un ennemi, un opposant, on le qualifie de Juif et la messe est dite. En 2014 la rumeur voulait que le Président égyptien Sissi avait « des origines juives ».
Les médias palestiniens regorgent d’exemples de haine antisémite primaires désignant les Juifs comme ennemis du monde entier
Seize pays musulmans interdisent ouvertement l’entrée de tout Israélien sur leur territoire national, voire à toute personne ayant un passeport où figure un cachet officiel israélien. D’autres pays pratiquent la même discrimination de manière plus hypocrite à coups de jugements ponctuels comme la un tribunal en Tunisie qui interdit en avril dernier l’entrée d’athlètes tunisiens sur son territoire. « Ce verdict…rendu suite à une plainte en urgence déposée par la Commission nationale pour le soutien de la résistance arabe contre la normalisation et le sionisme au Tribunal de première instance de Tunis contre Ahmed Gaaloul, en sa qualité de président de la fédération tunisienne de taekwondo et président du Comité d’organisation des Championnats du Monde de Taekwondo qui se tiendra à Hammamet du 6 au 13 avril . »
Exemple révélateur : ce Tunisien retraité nanti car ancien dirigeant de société en France, pour qui « Israël est un pays contesté et contestable ». On notera à ce propos que le gouvernement Macron soutient politiquement et financièrement une Tunisie où les couches pauvres continuent de souffrir, faisant mine de ne pas le voir ou de croire en une démocratie tunisienne, et que lors de sa visite de février dernier, le président français y rencontrait « des membres du Quartet de dialogue national couronné du Prix Nobel de la Paix en 2015 ». Un cru nauséabond marqué par un antisémitisme virulent .
Il existe toutefois des voix courageuses mais isolées qui s’élèvent contre cet antisémitisme. Ainsi, depuis le Pakistan, l’analyste, expert en terrorisme et contre-terrorisme, patriote, F. Jeffery, déplore, à raison, l’impact négatif de cet antisémitisme sur l’utilisation par les islamistes des théories du complot centrées sur le bouc émissaire idéal dans cette société que sont les Juifs. Comme il déplore l’inefficacité du gouvernement pour combattre ce phénomène qui laisse l’opinion publique dans l’ignorance et le refus d’améliorer les relations entre le Pakistan et Israël, ce qui serait pourtant dans l’intérêt national bien compris du pays, un sujet sur lequel s’accordent, dit-il, tous les experts et militaires pakistanais .
On citera aussi le journaliste Tarek Fatah, un Canadien né au Pakistan dans une famille originaire d’Inde, qui milite pour un islam progressiste, contre la charia, qui a écrit un ouvrage entièrement consacré à ce sujet et au titre révélateur : « The Jew is Not My Enemy » – le juif n’est pas mon ennemi- dans lequel il détaille les mythes sur lesquels se fonde l’antisémitisme musulman .
Genève Conseil des droits de l’homme, article 7
Dans un Tweet du 1er juillet 2018, Hillel Neur, directeur de l’Observatoire UN Watch rappelle que le 2 juillet aura lieu le festival de haine anti-israélien du Conseil des droits de l’homme, avec, au programme, dans le cadre de sa 38àme session , l’article 7 qui examine la « situation des Droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés ». Il souligne qu’aucun autre État au monde de fait l’objet d’un tel opprobre. Un Conseil fantoche dont l’Administration Trump vient de se retirer, comme elle s’est retirée de l’UNESCO « machins » aux visées fortement anti-israéliennes et antisémites qui agissent au mépris de leurs buts officiels.
Mondo Cane en ce début juillet 2018
