Juste à l’entrée de l’exposition, une grande carte est placardée. Elle vise à montrer aux visiteurs où se trouve la province d’Al Ula, dans le nord de l’Arabie saoudite. Or, au sud du Liban, et à l’ouest de la Jordanie s’étend une bande terre que l’on croyait être Israël. Sur la carte, ce pays fondé en 1948 et reconnu par la France depuis 1949, prend le nom de Territoires palestiniens. De part et d’autre de ces territoires sont mentionnées la Bande de Gaza et la “Cisjordanie” (Judée-Samarie selon Israël), antique territoire juif revendiqué par les “Palestiniens”.
Interrogée par Le Figaro, l’institution réfute tout parti pris anti-israélien. “La carte est celle du monde arabe: comme d’autres cartes présentes à l’IMA, elle fait figurer les frontières de tous les États, mais uniquement le nom de ceux qui sont membres de la Ligue arabe”. Le tout, assure le porte-parole de l’IMA, “par souci de clarté pour les visiteurs de l’Institut”.
Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a exigé lundi “des autorités de tutelle de l’IMA qu’elles obligent cette institution publique à réparer son inexcusable grave faute”.
En 2018, suite à une alerte du Monde Juif .info, l’IMA s’était vu contraint de retirer de son site une infâme photo anti-Netanyahu après la vive condamnation par l’ambassade d’Israël en France.
L’IMA est financé quasi exclusivement par l’Etat français à hauteur de 12 millions d’euros par an.
En 2016, Jack Lang avait coopté l’ancienne ambassadrice de la “Palestine” auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg, Leïla Shahid, au poste de présidente de la Société des Amis de l’Institut du monde arabe (SAIMA).
Éric Hazan – © Le Monde Juif .info | Photo : DR
Je ne comprend pas comment un juif comme Jacques Lang puisse hair autant l’Etat d’Israël et soutenir les
ainsi les Palestiniens.
On dirait qu’il ne sait pas ce que c’est la SHOA et ses 6 millions de morts dans les camps de concentration
nazis.
Hônte à lui. Il parle même de rayer Israël de la carte.
S’il hait autant les Juifs il n’a qu’à changer de nom.