Le journal Haaretz publie régulièrement des articles contre le commentateur politique Amit Segal, qui y répond : « Ce qui vous bouleverse tant, ce n’est pas M. Segal, mais Mme Réalité ».
Kikar Hachabbath – Yaïr Toker
Le journal Haaretz publie régulièrement des articles et des tribunes d’opinion contre le commentateur politique Amit Segal, qui a décidé de réagir dans une tribune d’opinion qu’il a publiée sur le site Internet du journal.
« Tout comme Tsahal combat le Hamas mais n’oublie pas de s’occuper du terrorisme en Judée-Samarie, le journal « Haaretz » ne laisse pas le moment d’urgence nationale interférer avec la guerre qu’il m’a déclarée il y a près de dix ans. En tant que personne décrite dans votre journal comme narcissique, j’avoue ma culpabilité : une chaleur agréable m’entoure presque tous les matins, lorsque je reçois une autre notification push sur mon téléphone du pays avec ma photo dessus : parfois un article d’opinion, parfois un article sur la culture, parfois une critique de TikTok et parfois une discussion universitaire-professionnelle sur les fuites dans la presse. L’essentiel est fixe : un porte-parole bibiiste, un colon fasciste qui empoisonne l’âme du public et, bien sûr, le fils d’un terroriste. »
Amit Segal écrit que s’il y a une machine à poison à droite, « après tout, Haaretz est une combinaison industrielle de poison à gauche. Il ne collecte pas les comptes Twitter de gens déçus à droite, mais tout un système, rempli d’employés et les budgets, dont le but est le chantage à long terme du deuxième camp et de ceux qui sont à sa tête. Non point un débat, mais des haut-le-cœur. Pas des faits mais des insultes. Le journal pour ceux qui pensent, mais D’ ne plaise pas pour ceux qui pensent autrement. «
Il a ensuite cité une longue série de cas dans lesquels le journal Haaretz non seulement soutient l’OLP, mais a également appelé à plusieurs reprises à discuter avec l’organisation terroriste Hamas.
« La vérité est que le journal Haaretz n’a aucun problème avec moi, pas même avec les chemises de Bar Mitzva que je mets, les expressions faciales, les regards trop fréquents sur le téléphone portable, et même pas avec mes racines terroristes. Après tout, le fils d’un « terroriste juif » bien connu écrit chaque dimanche une chronique importante dans Haaretz et aussi pour Gideon Levy et Amira Hess, comme nous le savons, il n’y a rien de principe contre le terrorisme. Ce qui vous dérange tant, ce n’est pas M. Segal mais Mme Réalité » a écrit Segal.
