La guerre d’Obama contre Donald Trump est déclarée

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Par Guy Millière

La démission de Michael Flynn, qui était une pièce maîtresse du jeu politique de Donald Trump est un événement très grave.

Elle est le résultat d’un grand mouvement de déstabilisation et de délégitimation de l’administration Trump et de Donald Trump lui-même enclenché dès le moment où Donald Trump a été élu à la présidence, et le mouvement ne s’arrêtera pas. C’est la guerre. Ce qui est en jeu est l’avenir des Etats-Unis et l’avenir du monde.

Ou bien Donald Trump gagnera la guerre, et il devra la gagner de manière décisive. Ou un avenir sombre prendra forme.

Du côté de Trump, il y des millions d’Américains et tous les hommes attachés à la liberté sur terre.

En face de Trump, il y a une immense coalition.

Celle-ci inclut l’essentiel du parti démocrate, qui est désormais un parti islamo-gauchiste à l’européenne. Qu’un Musulman antisémite proche du mouvement The Nation of Islam, Keith Ellison, puisse en prendre la tête prochainement est très significatif. Que le principal opposant de Keith Ellison soit Tom Perez, ancien Ministre du travail d’Obama, soutien fervent de Black Lives Matter et de l’immigration illégale est tout aussi significatif, et que le candidat démocrate le plus probable à l’élection présidentielle prochaine soit Elizabeth Warren, dont les discours sont d’essence marxiste est accablant.

La coalition inclut la quasi-totalité des grands médias, l’exception étant Fox News.

Elle inclut la quasi-totalité des milieux artistiques, une part notable des juges fédéraux, la moitié de la Cour Suprême tant que le juge Gorsuch ne verra pas sa nomination confirmée.

Elle inclut des financiers importants, le principal étant l’abject juif antisémite George Soros, des entrepreneurs travaillant dans le secteur des nouvelles technologies, qui ont beaucoup profité des petits arrangements entre amis passés au temps du capitalisme d’accointances (crony capitalism) pratiqué sous Obama.

Elle inclut aussi des milliers de fonctionnaires constituant ce qui s’appelle aux Etats-Unis le deep state, “l’Etat profond”, des gens qui travaillent dans tous les services de l’administration fédérale et, entre autres, au sein de la CIA et du FBI.

Elle inclut une cinquantaine d’organisations de gauche ou d’extrême-gauche qui disposent de militants rémunérés pour aller manifester un peu partout dans le pays, empêcher les déplacements de ministres, bloquer l’action de la police ou l’accès à des bâtiments publics, empêcher que des conférences se tiennent, quitte à recourir à l’émeute comme voici quelques jours à Berkeley.

Elle dispose d’une sorte de commandement unifié présidé dans l’ombre par Barack Obama et appelé Organizing for Action.

Le but de la coalition est de faire tomber les membres de l’administration Trump un à un, puis de faire tomber Donald Trump lui-même.

Il est, en parallèle, d’empêcher Trump de faire appliquer ses décisions.

Il est de bloquer le pays, de diffamer, de traîner en justice même sans motif légitime, car il peut se trouver dans la coalition des juges pour violer la loi ou la contourner : on vient de le voir avec le blocage du décret sur l’immigration de sept pays touchés par l’islamisme.

La coalition a parlé d’impeachment concernant Trump avant même l’investiture le 20 janvier dernier.

Elle ne peut obtenir l’impeachment de Trump pour le moment, parce qu’elle est minoritaire dans les deux Chambres du Congrès, et parce qu’elle n’a aucun motif valable à présenter. Elle peut espérer, c’est son but, que les démocrates retrouvent la majorité dans deux ans lors des élections de mi-mandat. Elle peut espérer fabriquer un motif. C’est son but aussi.

Elle entend créer un contexte propice pour le motif fabriqué.

Elle fait sur ce plan feu de tout bois depuis des semaines. Après les accusations contre Steve Bannon, accusé injustement d’être antisémite et d’extrême droite, alors qu’il n’est ni l’un ni l’autre, après les accusations suggérant que Donald Trump avait été élu avec l’aide de la Russie, sans le moindre milligramme de fondement, après les accusations murmurant que Trump lui-même était antisémite, alors qu’il est le premier Président des Etats-Unis à avoir une famille juive et le plus grand ami d’Israël qu’il y ait eu à la Maison-Blanche, sont venues les rumeurs sur Mike Flynn, accusé lui-même d’être un agent russe.

Mike Flynn était le stratège en chef de l’administration Trump, le principal concepteur de la politique étrangère censée être suivie sous Trump.

Il déplaisait particulièrement à la grande coalition anti-Trump parce qu’il avait placé l’islam radical au coeur de la cible, et avait énoncé explicitement la nécessité d’en finir avec l’Etat Islamique et d’endiguer la République Islamique d’Iran. Il entendait négocier avec la Russie en la traitant comme un adversaire et non comme un ennemi.

Ce qui l’a fait tomber n’est aucunement la violation de la moindre loi ou du moindre secret, mais le fait qu’il n’ait apparemment pas tout dit de ses conversations, tout à fait légales, avec l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis au mois de décembre lorsqu’il a évoqué ces conversations avec le vice-président Mike Pence.

C’est un point très mineur. Ce n’est rien, vraiment rien à côté des multiples crimes, mensonges, parjures commis mois après mois sous Obama par des gens occupant les mêmes fonctions que Mike Flynn.

Il semblerait que Donald Trump ne voulait pas la démission de Mike Flynn, qui aurait démissionné de lui-même.

C’est une décision qui ne s’imposait pas.

Les rumeurs médiatiques devenaient très insistantes et Mike Flynn ou quelqu’un d’autre a voulu couper court aux rumeurs. C’était, je pense, une erreur.

Comme les requins attirés par le goût du sang, les membres de la coalition anti-Trump vont voir leur appétit grandir.

Il ne sera pas facile de remplacer Mike Flynn et l’administration Trump est pour partie endommagée. Ce qui est très regrettable.

Les requins vont continuer à tourner et à tenter de mordre.

Le seul crime commis dans cette affaire est que des gens de la CIA à la solde de la coalition anti-Trump ont écouté illégalement, sans mandat, Mike Flynn, transmis des éléments des écoutes à un journaliste du Washington Post, insuffisants pour reprocher quoi que ce soit d’illégal à Mike Flynn, mais suffisants pour qu’il apparaisse n’avoir pas tout dit à Mike Pence.

Les écoutes étaient illégales et leur divulgation a été illégale aussi. Leur divulgation a permis à l’ambassade de Russie de savoir où et comment elle était placée sur écoutes elle aussi, et cette divulgation est la violation d’un secret défense.

La coalition anti-Trump est criminelle. C’est logique : tout ce dans quoi Obama trempe est criminel.

La guerre d’Obama et de la coalition anti-Trump est déclarée depuis longtemps.

Elle a remporté une première victoire. Ses stratèges veulent d’autres victoires.

Ils veulent des Etats-Unis régis par l’islamo-gauchisme.

Ce qui est en jeu, disais-je, est l’avenir des Etats-Unis et l’avenir du monde.

Des Etats-Unis régis par l’islamo-gauchisme en viendraient à ressembler à l’Europe occidentale telle qu’elle sombre aujourd’hui.

Un monde où les Etats-Unis seraient régis par l’islamo-gauchisme serait un monde plus sûr pour les islamistes et pour les régimes les plus crapuleux et les plus dangereux.

Donald Trump savait en voulant devenir président que la tâche serait difficile.

La tâche est sans doute plus difficile encore qu’il l’imaginait.

Il va devoir redoubler de détermination et de vigilance.

© Guy Millière pour Dreuz.info

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