Guerre d’Israël contre le Hamas : à Dunkerque, ils sont venus, ils sont tous là…

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Par Jean-Marc Alcalay – Terre des Juifs.com

Une histoire d’amour avec la mort !

Faut-il le rappeler ici ? La ville de Dunkerque est jumelée avec la ville de Gaza depuis 1996. Cette histoire d’amour avec la mort avait commencé en grandes pompes sous le maire socialiste et président des 18 communes de la Communauté urbaine de l’époque, Michel Delebarre (1946-1922). On ne comptait plus les cadeaux faits aux Palestiniens, leur accueil à Dunkerque, la construction d’une bibliothèque, d’un parc urbain sans compter les aides médicales, les réunions publiques pour faire avaler aux Dunkerquois les bienfaits de la démocratie palestinienne sans jamais aucun retour des Gazaouis qui ne demandaient qu’à s’accrocher à leurs positions victimaires, à la grande satisfaction idéologique du maire du Dunkerque qui justifiait alors son aide humanitaire… Le tout avec l’appui de l’Association Dunkerque-Gaza bien dotée par les subventions municipales qui pleuvaient aussi généreusement sur elle que peut tomber la pluie sur la ville. Michel Delebarre se souvenait avec émotion de son entretien avec Yasser Arafat qui l’avait fait attendre 4h00 avant de le recevoir et le maire de Dunkerque de confier que c’était un des plus beaux jours de sa vie. Il avait oublié combien il avait été humilié par le terroriste Arafat. Mais en amour, dit-on encore, on ne compte pas et l’on sait aussi combien il est aveugle, jusqu’au crime passionnel. Poudre aux yeux, la CUD s’était aussi rapprochée de la ville israélienne de Ramat-Ha-Sharon (1997) mais après une entourloupe de Michel Delebarre faite au maire israélien, rien n’avait jamais été entrepris…

Heureusement, ils tiendraient facilement dans un bus !

Patrice Vergriete, l’ancien-futur maire de Dunkerque, et, à ce jour, remercié ou encore ministre du logement, on ne sait pas, avait pris ses distances avec Gaza, mais pas les associations et les partis politiques qui hier se sont à nouveau manifestés contre Israël, après avoir mis un voile islamique de pudeur qui n’a duré que quelques mois seulement, sur leur haine d’Israël, après le massacre commis par leurs amis du Hamas du 7 octobre. Hier donc, 13 janvier, ils sont venus, ils sont tous là, et heureusement, ils auraient facilement tenu dans un bus, car ils étaient moins d’une centaine, à avoir repris du poil de la bête immonde contre Israël, aux cris de contre le génocideNetanyahu casse-toi, Israël État criminel, Enfants de Gaza…[1]

Alors oui, ils étaient présents, sans honte aucune, les éternels partis, associations et militants qui, par un réflexe pavlovien baveux d’idéologie, ont l’habitude de soutenir les pays et les mouvements les moins démocratiques qui soient : totalitaires, autoritaires, dictatoriaux, terroristes même, surtout s’ils sont antisionistes, voire antisémites.

Soutien indéfectible au pogrom du 7 octobre

Le pire est qu’ils le font toujours au nom de la paix, de la démocratie, du soutien des minorités… La voie de la paix, ils ne la prennent d’ailleurs toujours que dans un sens, car ils n’étaient évidemment pas là après les crimes contre l’humanité du 7 octobre commis par leurs amis du Hamas. Qui sont-ils ? Toujours les mêmes : PCF, NPA, Mrap, Attac, Palestine et l’arc-en-ciel de la paix, qui se sont donc réunis sous leurs drapeaux respectifs, à l’initiative d’une certaine Camille du comité de soutien de la Palestine de Dunkerque Grande-Synthe. Ils reviendront parait-il la semaine prochaine et certainement encore la semaine suivante, car ces militants adorent la rue jusqu’à, espérons-le, disparaitre complètement dans les brumes des Hauts-de-France…

[1] Isabelle Odey, « Ils se rassemblent pour que cesse le « massacre » en Palestine », in, La Voix du Nord, 14 janvier 2024, p. 13.

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