Grande-Bretagne: les ONG antiracistes ignorent l’antisémitisme quant il vient de la gauche

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Mark Gardner, directeur du département de communication de l’organisation faîtière juive britannique Community Security Trust, a publié une tribune concernant l’attitude d’ONG antiracistes face à l’antisémitisme de gauche. Il cite par exemple la branche britannique d’Amnesty International, l’une des plus grandes organisations au monde dans la défense des droits de l’homme, qui a publié deux rapports en un peu plus d’une année sur le thème “Misogynie et racisme dans les réseaux sociaux” mais dont aucun ne mentionnait l’antisémitisme pourtant criant qui émane du Parti travailliste britannique.

L’article constate qu’il s’agit d’un phénomène observé à grande échelle dans les organisations antiracistes qui rechignent à dénoncer l’antisémitisme dès qu’il émane de la gauche ou de milieux considérés à-priori comme victimes de racisme à l’image des Musulmans. Dans les discussions privées ou débats publics, ceux qui dénoncent l’antisémitisme ne le font qu’en stigmatisant celui qui émane de l’extrême droite.

L’explication apportée est simple et connue : le Juif est assimilé au riche, au blanc mais également au sioniste donc à l’oppresseur, à l’occupant et au raciste. A l’inverse, le Musulman est assimilé au colonisé, au faible et à l’objet de toutes les discriminations. Dès lors, pour les ONG antiracistes, l’antisémitisme en provenance de l’extrême droite est condamnable sans réserve alors que celui émanant de Musulmans ou des milieux de gauche qui soutiennent ces ONG est “explicable” voire “compréhensible”. Cette anomalie est renforcée, explique Mark Gardner, par le bruit fait par des Israéliens antisionistes, très influents en Grande-Bretagne, qui alimentent l’antisémitisme dans les milieux qu’ils fréquentent.

Cet axiome se traduit aussi dans les décisions officielles. En mars 2015, lors d’un congrès d’Amnesty Grande-Bretagne la seule mention qui avait été repoussée était celle qui condamnait l’antisémitisme!

Un phénomène qui n’est de loin pas spécifique à la Grande-Bretagne ni à Amnesty International.

Source lphinfo.com

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