Les gens hystériques et irrationnels croient fermement que les Palestiniens vivent dans des ghettos assiégés. La machine de propagande palestinienne s’efforce encore et toujours de donner une étiquette de victime là où vivent toujours des millions de Palestiniens.
Le monde académique palestinien, comme toujours, fait partie de la machinerie. L’Université de Beir Zeit a établi un « quartier général » où les étudiants arabes sont volontaires pour servir de porte-voix à la campagne de propagande palestinienne à l’étranger. Les médias occidentaux, qui continuent sans vergogne à régurgiter la propagande palestinienne, sont une recrue fidèle, qui s’abstient de montrer la moindre image positive dans les Territoires palestiniens et informe son public que la population palestinienne vit dans la souffrance de l’occupation et le blocus israélien.
Cela n’a rien d’étonnant puisque les lobbys pro-palestiniens continuent de travailler sans relâche à appuyer le cas palestinien en France et dans le reste de l’Europe comme ils le font à l’European Centre for Palestine Studies.
Ghetto dans les Territoires ?
Personne ne vous dira que les Palestiniens sont en tête des étudiants arabes qui reçoivent le plus important nombre de bourses internationales, chaque année, par rapport aux autres étudiants des pays arabes.
Personne ne vous dira aussi que les universités palestiniennes sont bien connectées à la communauté internationale. Les membres des universités palestiniennes, de l’administration et les étudiants palestiniens, sont aussi libres de voyager à l’étranger pour assister à des conférences, effectuer de la recherche, actualiser leurs qualifications, et garder le contact avec les intellectuels du monde.
Pour assurer la circulation de la connaissance, des universitaires (il ne s’agit pas exclusivement de membres de la diaspora palestinienne, y compris ceux qui viennent des États-Unis et du Canada) sont invités chaque année à travailler dans les universités palestiniennes.
Ces universitaires étrangers arrivent dans les Territoires palestiniens pour assurer un cours d’un semestre et des étudiants étrangers arrivent aussi pour suivre des cours pendant un semestre dans n’importe quelle université palestinienne avec un visa de tourisme.
En 2018, 75 visiteurs étrangers dans les universités palestiniennes ont eu l’autorisation d’assister à la conférence mondiale des universitaires palestiniens à l’université An-Najah de Naplouse, la plus grande université des Territoires.
L’université d’Al-Qods a reçu de sa part trois professeurs de droit de l’université de Harvard. L’université de Birzeit a reçu trois autres éminents universitaires sud-africains en 2018 pour entreprendre des projets de recherche et l’Université d’Al-Quods a reçu deux universitaires irlandais pour faire de la recherche et l’enseignement des sciences pures et appliquée.
Les établissements d’enseignement supérieur de la Palestine ont aussi les meilleurs rangs dans les classements arabes. Les universités palestiniennes, comme la plupart des universités européennes, fonctionnent sur la base de cycles de quatre mois.
Depuis la signature des accord d’Oslo en 1993, beaucoup d’universités ont été créées. Les Territoires et Gaza disposent ensemble de 14 universités, une université ouverte pour l’enseignement à distance, 18 collèges universitaires et 20 collèges communautaires. Le nombre d’étudiants actuel est de 233,000, dont en gros 55% sont des femmes et 45% des hommes.
Ce taux remarquablement élevé de participation des femmes reflète sans aucun doute l’importance que les Palestiniens accordent à leurs universités (et plus généralement à l’enseignement officiel) pour renforcer à la fois leur économie et la mobilité à l’intérieur des Territoires palestiniens.
La conférence mondiale TEDx 2019 organisée à Ramallah